TUNIS – UNIVERSNEWS – Parfois, pour cacher une faute –et pas des moindres- on arrive à commettre une autre, pire que la première. Et, c’est ce qu’a fait le ministère de l’éducation qui n’a pas trouvé mieux que d‘annoncer qu’il a décidé de lancer une enquête suite aux fautes survenues dans le nouveau manuel scolaire de langue française pour les élèves de 3ème année primaire. C’est, en quelque sorte une manière pour le ministère de Fathi Sellaouti de chercher à noyer le poisson !!!
Dans un communiqué, le ministère de l’éducation a précisé que le nouveau manuel scolaire de langue française a comporté un ensemble de fautes qui seront rectifiées. Une copie numérique rectifiée de ce manuel sera également publiée, a précisé la même source. C’est-à-dire, en quelque sorte qu’on va compter sur le numérique, bien qu’on sache que ce n’est pas tout rose, dans les établissements scolaires qui manquent d’une manière éhontée de matériel informatique et, même, des choses les plus élémentaires, comme des salles de classe répondant aux normes et, surtout, de l’eau potable.
Maintenant, ce ministère a commis l’irréparable et la seule manière pour rétablir tout le monde dans ses droits, il est nécessaire de sévir, surtout que c’est l’argent du contribuable qui a été dilapidé, sous la pression des lobbies et des forces du mal. L’heure est, donc, à la reddition des comptes, et il n’y a pas photo pour désigner les responsables qui ont donné ce marché à une entreprise turque chez laquelle le Français n’est pas courant, qu’on n’a pas fait les vérifications les plus élémentaires, en amont et en aval… et, surtout, que la nonchalance du ministère et du Centre national pédagogique (CNP) ne laisse aucun doute.
L’impunité, la complaisance et le favoritisme sont des facteurs qui risquent de faire perdre la confiance en tout le pouvoir en place.
Le président de la République a limogé des magistrats, des responsables régionau et jsuqu’au PDG de l’Entreprise tunisienne des activités pétrolières, pour des simples suspicions ou pour incompétence et il faut faire pareil, surtout que dans le dossier des manuels scolaires, les preuves ne peuvent pas être plus claires, et que cela y va de l’avenir des enfants tunisiens qui seront les compétences du futur…!
F.S.