Tout le monde a vu les tirs aux buts à l’issue du match nul entre la Tunisie et le Ghana lors des huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroule, actuellement, en Egypte.
Et tout le monde a vu comment Farouk Ben Mustapha a arrêté le 3ème penalty des Ghanéens après avoir presque bloqué le premier. Et tout le monde a vu comment Ferjani Sassi a marqué le 5ème et dernier tir du team national : 2-3 pas, un temps d’arrêt pour la fixation du gardien, et marque. Un geste technique de haute qualité pour terminer en apothéose la série des penalties.
Or, voilà que notre chaîne nationale nous gratifie d’une autre thèse moyenâgeuse prouvant le sous-développement dans son état primaire, alors que le monde vit en plein 21ème siècle avec ses prouesses technologiques.
Un certain Mohsen El Îfa, prenant les Tunisiennes et les Tunisiens pour des gens attardés, nous dit que c’est lui, grâce à des gribouillages sur un bout de papier qu’il exhibe, qui a « enchaîné » le gardien ghanéen et l’a empêché de bouger, d’où le but… »
Ainsi, nous apprenons que le Onze national doit sa qualification à un charlatan qui veut nous faire croire qu’il est capable de changer le cours des événements avec un simple un papier « torchon ». Et là où le bât blesse le plus, c’est que c’est notre chaîne nationale qui fait véhiculer ce message de « sorcellerie et de charlatanisme… ». C’est vraiment du n’importe quoi.