
Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – Le chanteur colombien Yuri Buenaventura a enflammé hier soir le théâtre d’Hammamet avec sa salsa envoûtante et son charisme captivant. Rythmes du Monde. Dès le début, son interaction chaleureuse avec le public, qui chantait au rythme de ses mélodies entraînantes, a créé une célébration collective de la culture musicale latino-américaine, unissant les cœurs autour de la magie de la salsa. Un show rythmé, millimétré et magistral, au nom d’un public auquel il offre un spectacle d’une générosité et d’une proximité rares.
Filles et garçons endiablés et déchaînés, dansent et chantent la salsa tout en reprenant les refrains. Youri, plein d’énergie, a fait passer de sa voix grave, passionnée et toujours sensible, son message rebelle et conscient. De sa voix chaude et suave, au timbre profond, qui a résonné dans un gradin plein de monde, le chanteur a interprété pendant une heure et demie des chansons puisées dans un répertoire riche caractérisé par mélange harmonieux de mélodies.
Ses succès « Me Haces Feliz » « No Estoy Contigo » « Como La Maleza » « Mourir de Amor » « Quizas » et « Historia d’un Amour » ont enflammé ses fans qui chantaient au rythme de ses mélodies entraînantes, créant une célébration collective de la culture musicale latino-américaine, unissant les cœurs autour de la magie de la salsa. L’artiste n’a cessé de vouloir partager sa musique et l’expliquer. Sans oublier de présenter les instruments et rythmes typiques de ce genre musical. Youri appelle le public à apprendre à danser la salsa.
« De nos jours, tout le monde veut apprendre à danser la salsa. Tout le monde veut aller dans un club et ne pas rester assis. Je pense donc que c’est quelque chose de très beau et que cela vaut la peine de prendre le risque. Tout le monde devrait essayer d’apprendre à danser la salsa ; il ne faut pas en avoir peur parce que c’est quelque chose qui nous libère de beaucoup de choses. Elle nous débarrasse de la tristesse et nous fait oublier tous nos problèmes » commente Youri. Il est vrai que la puissance de la salsa et le punch du bel orchestre qui entoure le chanteur colombien, ont fait lever le public qui a passé la majeure partie de la soirée debout en dansant la salsa. Un mélange d’instruments, percussions urbaines, bongos, timbales, maracas, güiros et une section de cuivres (trompette, trombone et saxo) jouée par de vrais barons de la salsa, à l’américaine, a fait bouger les gradins d’Hammamet.
Youri a faire monter la température en interprétant une série de chansons tirées du répertoire musical sud-américain dont « El Guerrero » sans oublier son succès « Ne me quitte pas ». Ce titre, devenu un incontournable de son répertoire, reste pour lui un hommage vibrant à Jacques Brel et un symbole du lien fort entre la francophonie et la musique latine. « L’Amérique latine et le continent africain m’ont appris à prendre la vie avec le sourire et les jambes qui dansent, sourit le chanteur qui acheva son spectacle avec son succès « Salsa ».