Le secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Anthony Pelangi, qui commentait le déploiement des forces de l’ordre pour imposer l’installation de Kamal Ben Younes, au poste de directeur général de l’agence Tunis Afrique Presse (TAP), a déclaré, mardi, que la prise d’assaut par la police du siège de l’agence « n’est pas seulement une menace pour ses journalistes, mais aussi pour la liberté de la presse en Tunisie».
Pelangi, cité par la FIJ, sur son site officiel, a ajouté que « de telles nominations politiques n’ont pas leur place dans les institutions médiatiques publiques ».
Le secrétaire général de la FIJ a, par ailleurs, salué les journalistes de l’agence TAP et le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), qui « se sont levés aujourd’hui pour défendre leur droit à l’indépendance et le droit des citoyens à une presse de qualité ».
La FIJ a annoncé qu’il rejoint le Syndicat national des journalistes tunisiens pour condamner cette intrusion », appelant à mettre fin à cette « nomination politique », à la tête de l’agence.