TUNIS – UNIVERSNEWS – En «course» pour la présidence de la république au Liban, Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale au sein du fonds monétaire international (FMI) a décidé de suspendre temporairement ses fonctions au FMI, afin d’éviter toute perception de conflit d’intérêts, alors que son pays a, aussi, sollicité le Fonds. C’est la directrice du département de l’information et porte-parole du FMI, Wafa Ameur, qui a annoncé la nouvelle, jeudi 8 juin 2023.
Certes, ses chances ne sont pas grandes, surtout que le Hezbollah et d’autres parties sont contre sa désignation, mais cela peut arriver. Un groupe de députés libanais a annoncé soutenir Jihad Azour, s’il se présente à la présidence du Liban, pays sans chef d’État depuis plus de sept mois. Ancien ministre des Finances (2005-2008), il n’a toutefois pas encore annoncé officiellement sa candidature.
Selon le député Marc Daou, qui s’exprimait au nom d’un groupe formé de 32 députés, Jihad Azour pourrait être un «candidat de compromis» et ne peut être «considéré comme provocateur par aucun des acteurs politiques» libanais.
Azour est, d’autre part, un important responsable du dossier des négociations et des discussions entre le gouvernement tunisien et la délégation technique. Il s’est rendue à plusieurs reprises dans notre pays pour discuter des réformes économiques du gouvernement en rapport avec le financement qui a été approuvé comme appui en Tunisie et arrêté son activation et sa discussion dans l’ordre du jour du conseil d’administration du fonds depuis l’année dernière.
La question importante reste l’ampleur de l’impact de cette décision sur l’évolution du dossier tunisien et la décision du Conseil d’Administration du FMI.