TUNIS – UNIVERSNEWS Comme présidence de la Fédération tunisienne de football (FTF), la Tunisie n’en a jamais connu pire, depuis l’arrivée de Wadii El Jéri qui a transformé cette fédération en propriété privée qu’il gère d’une manière délictueuse et qui prête à de nombreuses suspicions.
Aujourd’hui, cette FTF a mis toute la Tunisie dos au mur et tout le monde pense que le moment est venu pour les présidents des clubs d’avoir un sursaut d’orgueil pour sauver le football tunisien, devenu la risée des instances sportives internationales, et l’image de marque du pays qui a été ternie, grâce à sa manière de gérer cette discipline sportive.
Wadii El Jéri est arrivé, même, à régler ses comptes avec les clubs qu’il ne porte pas dans son cœur, arrivant à décider de qui doit être relégué et celui qui doit être maintenu, en Ligue 1.
Il suffit, simplement, de rappeler ce qu’il a fait au Club Sportif de la Chebba, ainsi que l’affaire des paris sportifs qui ont entachés les prestations de l’Union sportive de Ben Guerdane et dans laquelle était impliqué l’un de ses proches, pour se rendre compte de l’ampleur du mal qu’il est en train de commettre.
Pour la nouvelle saison sportive, il a donné les coups de grâce au football tunisien, en envoyant une équipe nationale en pâture face à des Brésiliens très aguerris et contre lesquels aucune équipe africaine ne pouvait tenir.
Il a, ensuite, présenté un programme de championnat inédit, avec deux poules de sept clubs –il devait s’attendre aux décisions du TAS, pour les porter à huit clubs- après la réintégration de la Chebba et donner une faveur à l’un des deux clubs du Sud relégués, après le scandale du play-out de la saison écoulée.
Toutes ces « affaires » ont exacerbé les tensions, dans tous les stades du pays et les sécuritaires avaient eu de la peine à endiguer toute la violence qui sévissait autour des terrains de sport, à tel point qu’il y avait eu des victimes et que des sécuritaires avaient goûté à la prison, simplement, en cherchant à faire leur travail, mais qui avaient été submergés par ce fléau de la violence.
Même si on considère que ce qu’il avait fait n’était pas intentionnel, c’est quand même un échec sur toute la ligne que doit assumer Wadii El Jéri qui doit remettre le flambeau, afin d’éviter au pays de nouveaux malheurs.
La situation est grave et si El Jéri pense à l’intérêt national, c’est le moment de partir volontairement, avant de faire davantage de mal au pays et au football tunisien. Les présidents des clubs ont les cartes en main et il doivent les utiliser pour que tout se passe en douceur, surtout qu’on n’a pas besoin que les instances internationales s’en mêlent pour enfoncer le clou… et sanctionner le football tunisien !!!
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