Après avoir tranché en faveur d’un gouvernement composé de compétentes nationales et indépendantes, il est évident que les ministres actuels appartenant à des partis politiques ne seront pas retenus, mais certains s’interrogent sur le maintien ou non de certains noms parmi les membres actuels et réputés pour être de simples et bons technocrates
En effet, dans les milieux proches de l’équipe accompagnant le chef du gouvernement désigné, on parle de l’avenir de l’actuel ministre des Finances, Nizar Yaïch qu’on présente comme étant une grosse pointure pouvant figurer dans le prochain team à La Kasbah.
Mais des observateurs avertis font ressortir de réelles divergences de visions et de conceptions entre Yaïch et le Gouverneur de la Banque centrale, Marouane Abassi. Or les « abc » de l’action gouvernementale veulent qu’un pareil duo doive fonctionner en symbiose et former un réel tandem, voire la véritable locomotive censée entamer l’œuvre de sauvetage du pays, ce qui ne serait pas le cas dans l’état actuel des choses.
Et les mêmes milieux laissent entendre que, d’ores et déjà, l’action de recherche d’une haute compétence financière est déjà en cours, dans le sens où le volet économique et financier revêt une priorité absolue dans l’action du futur gouvernement.
Noureddine HLAOUI