
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – Une tentative de réconciliation a eu lieu, dimanche, par les soins de la France d’Emmanuel Macron, avec l’Algérie qui lui tient la dragée haute… avec la visite du chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, l’envoyé de François Bayrou, le premier ministre français, à Alger, en vue de régler un tant soit peu la multitude de problèmes que Paris a créé avec ce pays maghrébin dont le président Abdelmajid Tebboune n’aime pas qu’on lui marche sur les pieds.
D’ailleurs, les mauvaises longues ont passé au filtre les photos et vidéos de la rencontre, devenues virales, entre le président algérien et le premier ministre français qui a donné du sel à moudre aux médias, en jouant la fermeté et en « lançant » un soi-disant ultimatum, devant la presse, à propos de quatre points de discorde… Et comme on connait les prises de position très à droite du chef du gouvernement, cela allait à contresens des tentatives de rapprochement de Macron qui n’aurait pas apprécié, selon les analystes français.
D’ailleurs, Tebboune lui a rendu la monnaie de sa pièce, avec la presse algérienne qui n’avait pas fait de tapage, autour de cette visite, un accueil froid pour le chef de la diplomatie française, au point que, selon certains observateurs, le drapeau français était absent, lors de sa rencontre avec le chef de l’Etat algérien… et, pour corser la sauce, le peu d’information donné par la présidence algérienne, à propos de cette visite.
Il semble donc qu’il y a, encore, du pain sur la planche, pour rétablir les bons sentiments entre les deux pays, surtout que le nouveau gouvernement français de François Bayrou privilégie la voie de la dureté et de l’intransigeance… ce qui risque de ne pas faire l’affaire en dialoguant avec l’Algérie que Macron considère comme une « puissance en Afrique ». (F.S.)