TUNIS – UNIVERSNEWS – Le leader Habib Bourguiba n’était pas présent, à ce 18ème sommet de la francophonie, mais son âme était présente, en tant que chef d’Etat respecté et en tant que l’un des fondateurs de cette institution qui rassemble, mais qui ne divise pas. Trente-cinq ans après son éviction du pouvoir et vingt-deux ans après son décès, son esprit a plané de belle manière, dans la salle où étaient réunis pas moins d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernements, appartenant à la sphère francophone… Et cela, malgré les campagnes de déformation, diabolisation et négligences dont il a fait l’objet durant les douze années de la « révolution » que le mouvement Ennahda a exploité pour régler ses comptes avec le leader immortel, ainsi qu’avec les révolutionnaires des nationalistes en particulier et une partie de la gauche.
Les hommages à ce grand homme politique ont fusé, pratiquement, dans toutes les interventions des orateurs, entre chefs d’Etat et responsables de l’Organisation, à commencer par sa secrétaire générale, la Rwandaise Louise Mushikiwabo qui a rendu un hommage retentissant au leader Bourguiba, l’un des fondateurs de ce mouvement, avec des hommes aussi illustres, notamment Léopold Sédar Senghor.
Et si le président Kaïs Saïed n’a pas insulté publiquement le père de tous les Tunisiens, il n’en demeure pas moins qu’il l’a ignoré à l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance, de l’anniversaire de la République, et même de la journée de la femme qui a été l’un des grands acquis de la Tunisie et un pur exploit pour Bourguiba.
La secrétaire générale de l’Organisation de la Francophonie est venue confirmer la réputation internationale du dirigeant bien-aimé, Bourguiba, qui a fait de la Tunisie une valeur sûre et une position, et peut-être Les éloges qu’il a reçus aujourd’hui sont une autre preuve que Bourguiba a établi un modèle en Afrique, dans le monde arabe et les pays du Sud en général.
Un minimum de reconnaissance pour ce qu’il a fait du pays et pour les acquis qu’il a réalisés ne fait honte à personne, surtout que ceux qui sont venus après lui n’ont pas pu accomplir le centième de ce qu’il a réalisé… Suivez l’exemple, et le pays ne vous en sera que redevable !!!
F.S.