La triche a été si banalisée, au cours des dernières années, au point qu’elle est devenue un phénomène récurrent. Le malheur est que les tricheurs encourent des sanctions, parfois la prison, ce qui risque de ruiner leur avenir. N’en demeure, certains ne désespèrent pas de passer entre les mailles des filets, alors que la vigilance est de rigueur.
Prenant les devants et dans un esprit d’anticipation, les unités de la sécurité (Sûreté Nationale et Garde Nationale) ont pu démanteler plusieurs réseaux spécialisés dans la vente du matériel électronique servant à tricher dans les examens, et cela au cours de la période allant du du 11 mai 2022 au 06 juin 2022. Ces derniers opéraient dans les gouvernorats de Ben Arous, Ariana, Sousse, Mahdia, Kairouan, Gafsa et Tozeur.
Huit personnes ont été arrêtées, 05 ont été maintenues en état de présentation et 05 en liberté, et les appareils et leurs accessoires ont été saisis, ainsi que des sommes d’argent de la vente de certains d’entre eux.
Cela n’empêche que, les nouvelles technologies aidant, les cas de fraude se sont multipliés d’une manière inquiétante. Durant les trois premières journées du bac, pas moins de 512 cas en été enregistrés, dans les différentes régions du pays. Ils sont allés crescendo en passant de 78 cas, le premier jour, à 201 jeudi, pour atteindre 233, vendredi.
Le ministère de l’Education précise que les candidats impliqués dans ses tentatives de tricherie et auteurs de la diffusion des sujets sur les réseaux sociaux, ont été identifiés et immédiatement suspendus d’examen. Il a annoncé avoir transmis déposé 24 plaintes en justice, contre des personnes impliquées dans des gangs spécialisés dans la fraude électronique au bac.
Selon, même, certaines informations, il y a un médecin qui s’y est mis, aussi, en faisant un implant dans l’oreille d’une candidate, afin de lui permettre de frauder.
L’espoir est que la découverte d’autant cas de triche permette de dissuader ceux qui sont tentés de suivre la même voie… Mais, à leurs risques et périls !!
F.S.