- Allégations autour d’un pseudo-massacre de plus de 40 bébés dans une colonie israélienne, alors que les recherches ont prouvé qu’il n’en était rien et que c’est un mensonge !!!
- Même les dirigeants occidentaux ont été pris au piège et on véhiculé l’information dans leurs discours !!!
- Même les journalistes acquis à la cause de Tel Aviv ont mis leur main à la pate pour faire croire les mensonges véhiculés par l’entité sioniste
TUNIS – UNIVERSNEWS (Monde) – Deux mois après l’attaque du Hamas, le voile commence à se lever sur certaines allégations, mensonges et intox de l’entité sioniste, sur des prétendus massacres commis par le mouvement islamiste Hamas, et le journal français Libération qui indique que « le bilan presque définitif confirme que certaines horreurs alléguées, parfois relayées hâtivement au plus haut niveau pour obtenir le soutien international, n’ont pas eu lieu ».
Le journal ajoute que, depuis deux mois, CheckNews a aussi relevé plusieurs récits et témoignages non confirmés, ou incohérents. Aujourd’hui, le bilan définitif du massacre est presque connu. De même que, pour bon nombre de civils tués, les circonstances de leur décès. Or, les données disponibles confirment que certaines horreurs initialement décrites n’ont pas eu lieu. Ces faux témoignages concernent quasiment exclusivement des allégations de sévices sur des enfants, qui ont été au cœur de la guerre de communication lancée depuis deux mois. Ils ont été relayés pendant des semaines par des secouristes volontaires, des soldats ou responsables de Tsahal, mais aussi au sommet de l’Etat et de la diplomatie israélienne. Ils ont irrigué la presse mondiale, ainsi que les déclarations de responsables politiques occidentaux.
Le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, le ministère des Affaires étrangères ou encore Michal Herzog, femme du Président, Isaac Herzog, ont-ils diffusé sciemment des contre-vérités, parfois dans des échanges diplomatiques au plus haut niveau, dans le but de rallier l’opinion internationale? Le 7 octobre est un authentique massacre, mais aussi un objet de propagande de guerre. Cet article contient des descriptions choquantes.
Le mardi 10 octobre, l’armée israélienne autorise des journalistes de la presse étrangère à pénétrer dans le kibboutz de Kfar Aza, situé à moins d’un kilomètre de la bande de Gaza. Un témoignage se distingue : celui de la correspondante anglophone de i24News Nicole Zedeck. «L’un des commandants ici présents a déclaré qu’au moins 40 bébés avaient été tués», dit-elle, ajoutant que «certains d’entre eux ont eu la tête coupée. Il a dit qu’il n’avait jamais vu de tels actes de brutalité». Cette affirmation sera reprise par les médias du monde entier, mais aussi par les autorités israéliennes, durant de longues semaines. L’affirmation s’est ensuite retrouvée en bonne place parmi les vidéos dont Israël a inondé la Toile en octobre pour dénoncer les crimes du Hamas. Notamment un clip du ministère des Affaires étrangères israélien, déjà évoquée par CheckNews, mettant en avant les «40 nourrissons» assassinés, dans une imitation de programmes pour enfants, sur fond de licornes et d’arcs-en-ciel.
Cette affirmation est aujourd’hui démentie par les chiffres. Au 5 décembre, l’Institut national des assurances israélien (NIOI), dont les statistiques font aujourd’hui office de référence, s’était vu communiquer par la police israélienne les noms de 789 victimes civiles identifiées (forces de sécurité exclues), et en a publié 686, et seules dix victimes civiles restaient non identifiées. Parmi la centaine de noms non-publiés, un très grand nombre est connu grâce au travail méthodique de collecte effectué par plusieurs médias (dont le quotidien Haaretz) et associations israéliennes, notamment sur la base de signalements effectués par les familles des victimes. Comme le relève, auprès de CheckNews, un journaliste du quotidien israélien Haaretz, il est extrêmement peu vraisemblable que l’existence d’autres jeunes victimes reste inconnue deux mois après les faits. Des sources internes des instituts médicaux légaux israéliens qui ont reçu les corps ont également confirmé que «les bilans officiels sont corrects».