TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – D’habitude, la politique américaine change, rarement, de camp, surtout qu’il s’agit des intérêts supérieurs de l’Oncle Sam, avec ses priorités et le soutien, en particulier, aux alliés stratégiques… mais, il semble dans la guerre menée contre Gaza et les crimes abominables qu’il est en train de commettre, Benyamin Netanyahu est allé très loin, ce qui a permis à la nouvelle candidate démocrate à la présidence américaine a commencé à lui creuser sa tombe…
Kamala Harris a donné ce jeudi 25 juillet le signal d’un possible changement majeur dans la politique américaine à l’égard de Gaza, promettant de ne pas rester « silencieuse » face aux souffrances des civils et insistant sur la nécessité de conclure un accord de paix sans tarder.
Loin des habitudes du président sortant Joe Biden, qui privilégie avec Israël les pressions en coulisses, la vice-présidente a déclaré, après avoir rencontré Benyamin Netanyahou, qu’il était temps de mettre un terme à la guerre « dévastatrice ». « Ce qui s’est passé à Gaza au cours des neuf derniers mois est dévastateur », a-t-elle déclaré, évoquant les « enfants morts » et les « personnes désespérées et affamées fuyant pour se mettre à l’abri ».
« Nous ne pouvons pas détourner le regard de ces tragédies. Nous ne pouvons pas nous permettre de devenir insensibles à la souffrance et je ne resterai pas silencieuse », a-t-elle ajouté devant la presse.
Un discours qui tranche avec l’image de grande cordialité affichée par Joe Biden et Benyamin Netanyahou plus tôt dans la journée, même si les deux hommes entretiennent des relations notoirement difficiles. Le président américain a d’ailleurs lui aussi appelé Benyamin Netanyahou à «finaliser» l’accord de cessez-le-feu pour permettre de « ramener les otages chez eux » et de «mettre durablement un terme à la guerre», selon un compte-rendu de leur rencontre diffusé par la Maison-Blanche.
Des milliers de manifestants se sont rassemblés mercredi près du Congrès américain à Washington pour protester contre la guerre menée par Israël à Gaza, au moment où le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou défendait cette dernière avec vigueur devant les élus. À la fin d’un rassemblement majoritairement pacifique et auquel ont notamment participé des familles et personnes âgées, parfois venues de loin, un groupe de manifestants a mis le feu à une marionnette géante à l’effigie du dirigeant israélien ainsi qu’à des drapeaux américains.