TUNIS – UNIVERSNEWS – La «guerre » de Gaza s’est exportée vers l’Organisation des Nations-Unies où l’entité sioniste tire sur tout ce qui bouge et n’accepte, même pas, les déclarations de ce qui clament tout haut, ce que tout le monde pense tout bas. Et maintenant, c’est Antonio Guterres, le secrétaire général de cette instance qui se dit être le défenseur de la légalité et des droits de l’Homme et des peuples qui est sous le feu de Tel Aviv.
Lors de la réunion consacrée à la recherche d’une solution, pour un cessez-le-feu afin de permettre de venir en aide aux Palestiniens victimes des bombardements et qui manquent de tout, Guterres a rappelé les principes du droit humanitaire en temps de guerre, ce qui n’a pas plu au représentant de l’Etat hébreu.
Guterres a exprimé sa profonde inquiétude à propos des «claires violations du droit international humanitaire que nous voyons à Gaza. Soyons clairs : aucune partie à un conflit armé n’est au-dessus du droit humanitaire international», a-t-il déclaré dans la salle du Conseil rarement aussi bondée. L’aide humanitaire qui a commencé à arriver à Gaza depuis samedi via l’Egypte n’est qu’une « goutte d’aide dans un océan de besoins » dans ce territoire bombardé par Israël, a-t-il ajouté.
Il a pris, certes, ses précautions en condamnant une nouvelle fois les «actes terroristes horribles et sans précédent du Hamas», toutefois, il a également noté que ces attaques ne s’étaient « pas produites en dehors de tout contexte », plaidant toujours pour une solution à deux Etats.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen n’a pas avalé la pilule. En claironnant : «Comment pouvez-vous conclure un accord de cessez-le-feu avec quelqu’un qui a juré de tuer et de détruire votre propre existence », s’est-il demandé, annulant sa rencontre avec Antonio Guterres. L’ambassadeur israélien à l’ONU Gilad Erdan a lui réclamé la démission immédiate d’Antonio Guterres, l’accusant d’être « compréhensif face au terrorisme et aux meurtres » du Hamas.
Le ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a lui dénoncé l’inaction du Conseil de sécurité face aux «massacres (…) perpétrés par Israël». « L’échec du Conseil de sécurité est inexcusable», a-t-il lancé, rejoint par plusieurs pays arabes. «Le Conseil de sécurité doit prendre une position claire pour rassurer les 2 milliards d’Arabes et de musulmans sur le fait que le droit international sera appliqué», a plaidé le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi, au nom des 22 pays du groupe arabe.
Par son intervention, le secrétaire général de l’ONU a lavé la honte des pays occidentaux qui se sont engagés tête basse dans leur soutien à l’entité sioniste, alors que, comme certains l’ont révélé, les avions de l’Etat hébreu « tuent un enfant palestinien toutes les 15 minutes », ce qui a porté le bilan des enfants tués à près de 3000, depuis le commencement des bombardements barbares… sans qu’aucun Etat ne bouge le doigt ou, du moins, compatit aux souffrances et au martyre des Palestiniens spoliés de leur terre et que Tel Aviv tente, actuellement, de faire partir de Gaza.
Dans sa frénésie meurtrière, Israël veut balayer tout ce qui fait obstacle à ses nouvelles vélléïtés hégémonistes… Mais, peut-on dire que c’est la danse du coq égorgé, surtout que tous les signes montrent que Tel Aviv n’est plus cette foudre de guerre qu’elle prétend et qu’elle n’est pas capable d’investir Gaza, par la voie terrestre, avec toutes les surprises qui peuvent attendre sa soldatesque sur le terrain!!!
F.S.