TUNIS – UNIVERSNEWS – Le comportement de la justice avec le chef du mouvement islamiste Ennahdha Rached Ghannouchi poussent à de nombreuses interrogations, surtout qu’il est la tête pensante et le stratège dans tout ce qui a été commis contre le pays.
En outre, de nombreux soupçons pèsent sur cet homme, et il y a des faits qui confirment son implication dans des pratiques qui nuisent à l’État et à ses institutions et ciblent la société, ce qui explique le nombre énorme d’affaires qui le poursuivent, alors qu’à chaque interrogatoire, il quitte les lieux en faisant le V de la victoire et en narguant tous les Tunisiens.
Le gourou des islamistes parcours les tribunes, a livré sa vision de la société et sa lecture de la trajectoire politique du pays, notamment, samedi 15 avril dans la soirée, flanqué d’autres membres du Front du salut national dont Ahmed Néjib Chebbi…
Il est passé aux menaces loin d’être voilée, pour affirmer que «toute tentative de liquider une des composantes politiques ne peut déboucher que sur la guerre civile (…). Il est impossible d’imaginer la société tunisienne sans Ennahdha, sans islam politique et sans gauche…», a martelé le président du Parlement déchu.
Il n’a pas pris de gants pour comparer Kaïs Saïed, aux ténors de l’ancien régime dirigé par le défunt Zine El Abidine Ben Ali, accusés d’être des «chantres de la contre-révolution», «des criminels et des terroristes»…
Rached Ghannouchi jouit d’une liberté de mouvement remarquablement suspecte qui lui permet de continuer à répandre son poison et à promouvoir ses mensonges dans de nombreux milieux, notamment auprès de la jeunesse universitaire, sans que personne ne l’en empêche, et c’est là une étrange duplicité qui confirme un état d’une confusion incompréhensible.