Après d’intenses tractations diplomatiques, Israël et le Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, ont approuvé jeudi soir un accord de cessez-le-feu sous médiation égyptienne visant à mettre fin à leur confrontation la plus meurtrière depuis des années.
Les rumeurs de trêve ont fusé toute la journée pour aboutir finalement à un accord de cessation des hostilités devant entrer en vigueur dès 02H00 locales vendredi (24H00 HT jeudi), après une dizaine de jours d’affrontements ayant fait au moins 232 morts côté palestinien et 12 morts en Israël.
Cet accord a été favorisé par l’Egypte, puissance régionale entretenant à la fois des relations avec Israël et le Hamas.
Quelque 90 minutes avant l’entrée en vigueur de cette trêve, des habitants de la bande de Gaza faisaient toujours état de bombardements et des sirènes d’alarme prévenaient toujours des habitants du sud d’Israël de tirs de roquettes.
« Le cabinet (de sécurité) a accepté à l’unanimité la recommandation de l’ensemble des responsables sécuritaires (…) d’accepter l’initiative égyptienne de cessez-le-feu bilatéral sans condition », a indiqué le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu au terme d’une rencontre avec l’état-major de l’armée et des services de renseignement.
Dans la foulée, le Hamas et le Jihad islamique –autre groupe armé palestinien de Gaza– ont confirmé l’entrée en vigueur de cette trêve.
« Nous avons été informés par les frères égyptiens qu’un accord avait été conclu pour un cessez-le-feu bilatéral et simultané dans la bande de Gaza, à partir de 02H00 du matin », a déclaré le bureau politique du Hamas dans un communiqué.
« La résistance palestinienne respectera cet accord aussi longtemps que l’occupation le respectera », a-t-il poursuivi.
AFP