Le maréchal Khalifa Haftar, a annoncé avoir obtenu le «mandat du peuple» pour gouverner la Libye, promettant de poursuivre son offensive contre la capitale, Tripoli. Soutenu par un parlement installé dans l’est de la Libye, le maréchal Haftar est opposé au gouvernement d’union nationale (GNA)
Dans un discours sur la chaîne de télévision Libya al-Hadath, son bras médiatique, le maréchal a affirmé «accepter la volonté du peuple et son mandat» sans préciser les implications politiques qui peuvent en découler.
Le maréchal a également annoncé «la fin de l’accord de Skhirat» signé fin 2015 au Maroc sous l’égide de l’ONU, dont est issu le GNA. En 2017, l’homme fort de l’est libyen avait déjà assuré que l’accord était caduc».
Le 23 avril, M. Haftar avait demandé aux Libyens de choisir une institution pour lui confier la mission de gouverner le pays après la fin, selon lui, de l’accord de Skhirat. Il avait alors évoqué la mise en place d’une «déclaration constitutionnelle» censée régir le pays.
Plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est déchirée aujourd’hui par une lutte pour le pouvoir entre M. Haftar et le GNA.
(D’après agences)