- Un Homme d’Etat qui ne craint personne devant l’intérêt suprême de la patrie
- Un background académique et scientifique des plus flatteurs
Les derniers baromètres politiques et autres intentions de vote parus dans les sondages laissent apparaître de nouveaux indicateurs et de nouvelles figures ou ressuscitent d’anciens visages, notamment ceux faisant partie de la période d’avant janvier 2011.
Chose peu habituelle est l’émergence d’un nom d’une manière spontanée sans qu’il ne soit mentionné sur le questionnaire. Et c’est le cas de Hatem Ben Salem dont le nom se retrouve parmi les personnalités plébiscitées comme étant une compétence nationale hors-pair.
En effet, lors de ses divers passages médiatiques, Hatem Ben Salem s’est distingué par son courage et son franc-parler très rare. Un des rares ministres de l’époque de Ben Ali à avoir réussi son passage dans un cabinet d’après ce qu’on appelle la révolution.
Il ne faut pas oublier qu’il a intégré le gouvernement de Youssef Chahed dans l’un des postes les plus complexes et les plus délicats.
Plus encore, il avait succédé en 2017 à Néji Jelloul, limogé après un bras de fer avec la Fédération générale de l’enseignement secondaire et son puissant et populiste patron, Lassâad Yaacoubi.
Mais, lucide, strict, légaliste et intransigeant, Hatem Ben Salem a réussi à s’imposer et imposer son approche jusqu’à la fin de son mandat en 2020. Et Dieu seul sait s’il n’a pas vécu des situations difficiles, notamment face à la turbulente Samia Abbou lors d’une séance d’audition et face à l’inévitable et bouillant Yaâcoubi qui, veut véhiculer une image « grande gueule » qui n’a peur de personne et qu’il était prêt à dire des énormités face à n’importe qui.
Il a également prouvé qu’il ne manque pas d’esprit d’humour décalé et qu’il est capable de tourner en dérision, sans tomber dans la grossièreté, n’importe quelle figure aussi emblématique soit-elle. Encore une qualité digne d’un grande homme d’Etat à savoir le sens de la répartie, la présence d’esprit et la préservation du sang froid.
Yaacoubi… après S.Abbou… !!!
On gardera en mémoire, bien entendu ce paragraphe hautement significatif : « Vous ne faites qu’induire les gens en erreur. Je te défie de fournir la moindre liste et la moindre preuve de corruption. Tellement tu n’as rien à dire que tu as sorti un vieux dossier sans intérêt aucun. Tu es malade, et tu es là pour parler de futilités. Franchement, tu me fais pitié. Tu ne respectes personne, et c’est pour cela que je ne vais pas te respecter ».
Et pas plus tard que le 12 novembre 2021, Hatem Ben Salem a eu une sortie remarquable face au même turbulent syndicaliste Yaâcoubi qui se permet même de damer le pion à son « chef » Noureddine Tabboubi
D’ailleurs, lors de ses passages radio télévisés, Hatem Ben Salem s’est toujours illustré par sa franchise et sa capacité à répondre à toutes les questions, même celles qui fâchent. Pour la simple raison qu’il est convaincu par tout qu’il entreprend et qu’il n’a pas peur d’assumer ses actes et ses responsabilités.
Il faut dire que même son background académique et scientifique est des plus flatteurs.
Qu’on en juge : Hatem Ben Salem esttitulaire d’un doctorat en droit de l’Université de Paris et l’agrégation de l’Université de Tunis
De 1996 à 2000, il a été ambassadeur de Tunisie au Sénégal, puis en Guinée, en Gambie, au Cap Vert, en Turquie, puis auprès des Nations Unies à Genève
Il est membre de l’Institut international d’études stratégiques de Londres et de l’Institut international des droits de l’Homme de Strasbourg. Il a enseigné à l’université de Lund en Suède et à l’université de Graz en Autriche.
En 2008, il a été nommé ministre de l’Éducation jusqu’aux événements de 2011. Le 6 juillet 2015, Ben Salem a été nommé directeur de l’Institut tunisien d’études stratégiques avant de réintégrer son poste de prédilection, à savoir, l’Education nationale en mai 2017.
Et ceux qui le connaissent de près, affirment qu’il saura toujours assumer ses responsabilités, car on voit mal qu’un homme de cette trempe demeure enfermé sur lui-même. Hatem Ben Salem est un homme d’action. Un homme d’Etat dans tous ses états qui saura répondre à l’appel du devoir dans le cas où on fera appel à ses services.
Des hommes de sa poigne, la Tunisie en a besoin, plus particulièrement dans les moments difficiles pour mettre la main à la pâte surtout qu’il a une grande expérience internationale du temps où il était au département diplomatique sans oublier qu’il a l’avantage qu’il ne s’est jamais trempé avec un clan politique quelconque, surtout pas avec les khouenjiya
Noureddine HLAOUI