En marge de la conférence-débat organisée par l’ATUGE sous le thème : « Réglementation des changes : assouplissement progressif ou libéralisation totale ? », Hichem Rebai, DG de la BH Bank et vice-président de l’APTBEF est revenu sur les actions à entreprendre pour améliorer la réglementation actuelle de changes en Tunisie.
De prime abord, Hichem Rebai tient à rappeler que la réglementation actuelle de changes est par définition un ensemble de textes cumulatifs et compliqués. « Face à cette complexité de la réglementation, il faut adapter les textes existants au contexte d’aujourd’hui et de demain, voire même, une révision des textes », a-t-il estimé.
Et d’ajouter, « Il faut donc réunir toutes les conditions nécessaires pour assurer l’ouverture de l’économie et sa résilience, notamment face à des crises d’une part, et pour permettre aux opérateurs économiques de mieux gérer et de prendre des décisions qui s’imposent dans des conditions optimales, d’autre part ».
En fait, M. Rebai a précisé qu’il y a certaines craintes et méfiances vis-à-vis des textes en lien avec la réglementation de changes, notamment de la part des opérateurs économiques. « Ces craintes et méfiances prouvent qu’il y a un manquement de maitrise des textes de la réglementation. Ce qui fait qu’on a besoin de réagir positivement dans tous les sens.
Puisque le marché tunisien est un marché réduit, le DG de la BH Bank a affirmé qu’il faut avoir de l’audace et le courage de prendre des décisions pour aller à l’international. D’ailleurs, les exemples sont aujourd’hui multiples pour en tirer profit », a-t-il souligné.
Il faut, aussi, chercher à répondre à l’équation libéralisation-redevabilité. Comment donc peut-on répondre à ces deux impératifs face aux enjeux économiques qui existent déjà ? Pour ce faire, il faut aller à pas sûr pour garantir la performance économique qui consiste essentiellement en les rentrées en devises.
Imen Zine