TUNIS – UNIVERSNEWS – Après une accalmie d’environ six mois, revoilà que Hassan Zargouni et son entreprise de sondage d’opinion qui refont surface pour assombrir les journées déjà sombres des Tunisiens, à même d’élever leur tension artérielle à des niveaux alarmants.
Ce qui est, encore, plus alarmant, c’est que les sondages de Sigma conseil sont étranges… d’une étrangeté qui pousse à des interrogations, surtout qu’ils cherchent de remettre en selle des personnages qui sont, pratiquement, oubliés et que se débattent dans des problèmes autres que les soucis politiques.
Evoquer Safi Saïd qui avait leurré la Cours des comptes et l’opinion publique est une véritable insulte au peuple tunisien, en particulier si on se souvient de ses déclarations fiscales des années 2017, 2018 et 2019, lors de la précédente élection présidentielle, qui n’avaient atteint que 9.800 dinars, ce qui laisse entendre que les revenus du candidat n’ont pas dépassé 3267 dinars par an, durant les trois années mentionnées.
Mohamed Moncef Marzouki, un autre présumé candidat de Sigma, braille hors des frontières et ne cherche, même pas à revenir au pays. Si on ajoute les autres évoqués dans le sondage, cela devient une rigolade, et Zargouni les a introduits dans sa liste, simplement pour qu’ils fassent de la figuration, pour permettre à Sigma Conseil de disperser les voix, en vue de présenter « son lauréat », tout en noyant le poisson et en détournant l’attention de ses intentions malsaines et nocives.
Le pire est qu’il en fait trop, lorsqu’il introduit le rappeur K2Rhym dans son classement machiavélique, ce qui prédit qu’il y a anguille sous roche et que quelque chose se trame dans les coulisses… au profit d’on ne sait quelle partie… afin de déstabiliser davantage la scène politique tunisienne… et ce qui provoque chez le citoyen un rire noir.
Tout ce beau monde d’outsiders dépasse, par coïncidence, Abir Moussi. Pourtant, cette dernière est la seule à pouvoir tenir tête au président de la République, Kaïs Saïed, puisqu’actuellement, ce sont les deux seules forces en présence.
Ces sondages sont des plus suspects et ne peuvent que servir des intérêts sombres au profit d’on ne sait quelle partie, et de forces occultes qui agissent dans l’ombre, en l’absence d’une législation qui organise le secteur des sondages où des esprits malfaisants risquent de s’y introduire, pour se faire de l’argent, en usant des méthodes de prestidigitation à la Kassagi.
Aujourd’hui, certaines forces occultes n’ont pas pu faire de la Tunisie ce qu’ils sont parvenus à faire dans les autres pays arabes et islamiques… mais, ils ont chargé quelques âmes démoniaques de chez nous, pour faire le travail à leur place !!!
Faouzi SNOUSSI
