TUNIS – UNIVERSNEWS – Chacun y met son grain de sel pour se faire remarquer et à qui mieux mieux, c’est le pays qui paie la facture, avec un président entêté et des organisations de la société civile qui cherchent à se faire remarquer. On est arrivé, même à des accusations qui reflètent une méconnaissance totale de la législation internationale, au point qu’on arrive à penser que certaines sont au service d’agendas internationaux pour la destruction du pays, alors que l’important est de ne pas faire des procès d’intention.
L’organisation « I Watch » a annoncé, hier, jeudi 4 août 2022, avoir décidé de porter une plainte pénale contre l’Instance supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE), en la personne de son représentant légal, Farouk Bouaskar, et de quatre de ses membres, Maher Jedidi, Mahmoud El Ouaer et Mohamed Nawfel Frikha, et tous ceux qui seront dévoilés par les investigations, pour « soupçons de crimes ».
L’organisation a indiqué que les soupçons, objet de la plainte, portent d’une part sur « la destruction de documents originaux », au sens de l’article 160 du code pénal, et d’autre part sur « la modification du contenu de documents informatiques ou électroniques », ayant porté atteinte à autrui par un agent public », sur la base de l’article 199 bis de ce Code.
Le 29 juillet 2022, « I Watch » a annoncé avoir déposé un recours auprès du Tribunal Administratif, afin d’annuler les résultats du référendum sur le nouveau projet de constitution et exigé la formation d’un comité indépendant pour recompter les votes sans la participation de la commission électorale.
Univers News