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Rabeh Khraïf, qui s’arrange pour être invité à la plupart des plateaux radiotélévisés, s’aligne aveuglément, sur les positions de Saïed…
Seul le président de la République a le droit d’interpréter la Constitution. C’est la phrase que nous entendons et lisons en boucle, depuis quelque temps, plus précisément depuis que Kaïs Saïed se trouve au Palais de Carthage.
Lors du conflit survenu, en 2018, entre feu Béji Caïd Essebsi et Youssef Chahed, tous les Constitutionnalistes étaient unanimes ou presque pour dire que le chef de l’Etat avait l’obligation de ratifier le remaniement ministériel, notamment celui du ministre de l’Intérieur à la place de Lotfi Brahem, limogé parce qu’il était pressenti pour prendre les rênes de La kasbah.
Trouver des mercenaires pour monter de toutes pièces, une histoire d’espionnage et de traîtrise, n’était qu’un jeu d’enfants et une pure fiction dont s’était chargé le champion en la matière, le « scribouillard », Nicolas Bau.
Or, depuis l’avènement de Kaïs Saïed, tout le monde parle, plus particulièrement, ceux qui soutiennent le chef de l’Etat, qu’il est le seul à pouvoir et avoir le droit d’interpréter la Constition ! D’où tiennent-ils cette disposition ? Et puis, le président de la République est loin d’être une sommité en la matitère puisqu’il est simple assistant en droit constitutionnel.
Le dernier en date est ce Rabeh Khraïfi, ancien membre de l’Assemble nationale constituante (ANC) qui s’arrange à être invité à la plupart des plateaux radiotélévisés pour donner ses avis et faire campagne trop « voyante » en faveur de Kaïs Saïed.
Noureddine H.