TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Il ne suffit pas de fixer des prix… à chaque occasion qui se présente, avec pour conséquence la déception des citoyens, face à l’indifférence des décideurs, parce que, pour la crédibilité d’un système, ces prix doivent être appliqués et c’est aux pouvoirs publics de veiller à ce que les décisions ne soient pas transgressées.
Ces derniers jours, de nombreuses associations et organisations ont clamé haut et fort que les prix des viandes rouges ne doivent pas dépasser les 43 DT le kg et que celui du kg du mouton vivant ne doit pas dépasser les 21,9 DT.
C’est le cas, encore, mardi, avec le Groupement interprofessionnel des viandes rouges et du lait (GIVLAIT) qui a annoncé, dans un communiqué, avoir fixé le prix référentiel unifié de la vente des moutons de sacrifice à 21, 900 dinars /kg vif (tous poids confondus), dans tous ses points de vente, tout en précisant que les opérations de vente, débuteront à partir du samedi 8 juin 2024.
Le groupement a en outre expliqué que cette décision a été prise à l’issue des séances de travail tenues avec les différentes parties concernées, et ce, en prévision de la fête du sacrifice 2024 (Aïd El Idha), et en tenant en considération le pouvoir d’achat du citoyen. Le Groupement interprofessionnel des viandes rouges et du lait a appelé, à cette occasion, les éleveurs à participer massivement pour vendre les moutons dans ses points de vente et les citoyens à acheter le mouton dans ces marchés contrôlés.
Certes, les intentions sont bonnes, mais qui va veiller à ce que ces prix soient respectés, avec la multiplication des intermédiaires et des spéculateurs… Il est donc nécessaire, tout d’abord, à surveiller les points de ventes réguliers et anarchiques, afin d’éviter les intrus qui ne ratent aucune occasion pour chercher la richesse, et de frapper fort sur les doigts de ces spéculateurs qui prolifèrent et qui empoisonnent la vie du citoyen !!!