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Une chaîne TV qui a acquis des œuvres dramatiques turques serait derrière la cabale !…
L’autorisation octroyée, après validation de la présidence du gouvernement, selon les dires de Chiraz Laâtiri, ministre de la Culture, pour la reprise des tournages des feuilletons pour le mois de Ramadan, a suscité certaines critiques, à commencer par Elyès Gharbi, qui a été un des premiers à trouver cette décision comme étant « inconvenante ».
Et malgré les arguments présentés par la ministre quant au respect rigoureux des consignes de distanciation et de désinfection systématique des lieux de tournage, l’animateur vedette de Midi Show a tenu bon quant à la nécessité d’annuler cette décision.
Qu’à cela ne tienne, un observatoire lugubre, dit de contrôle sans la moindre autre précision, et présidé par le controversé islamiste Imed Daïmi, aurait adressé une lettre au chef du gouvernement lui réclamant d’assumer ses responsabilités en vue de supprimer ladite autorisation tout en déposant un recours dans le même sens auprès du Tribunal administratif
Cet observatoire a-t-il la qualité pour déposer un tel recours ? Sachant que la création des observatoires est devenue une mode dans la mesure où personne ne sait les critères de la création de pareilles structures ni leurs prérogatives exactes.
On se rappelle l’Observatoire de l’indépendance de la magistrature, présidé par Ahmed Rahmouni, qui avait exercé un grand forcing, y compris médiatique, pour libérer des terroristes qui en ont profité pour commettre d’autres attentats meurtriers dont notamment à Ben Guerdane.
Quant à cet observatoire dit de « contrôle », il est présidé par Imed Daïmi qui était assis aux côtés d’un imposteur avant de le regarder dans les yeux alors qu’il usurpait l’identité d’un député du CPR, Mabrouk Harizi, et répondait « présent à l’appel » à sa place lors de la séance inaugurale de l’ARP en 2014, sans le dénoncer ni broncher. Une affaire traitée en catimini sans que personne ne sache le pourquoi et le comment de l’agissement de l’imposteur. Pourtant, il s’agissait d’une première mondiale du genre dans un Parlement !…
L’initiative de recours prise par M. Daïmi prend des allures de vengeance contre Chiraz Laâtiri réputée pour son ouverture et son esprit avant-gardiste.
D’autre part et selon des sources bien informées, cette cabale menée contre la reprise des tournages serait l’œuvre d’un lobby qui tient à l’absence de production nationale parce qu’une chaîne TV veut s’illustrer par les œuvres dramatiques turques qu’elle a acquises et qui aimerait bien ne pas avoir de concurrence. Et selon Borhane Bsaïes, ce n’est pas Nessma TV…
Noureddine HLAOUI