TUNIS – UNIVERSNEWS – Certaines vérités sont bonnes à rappeler, mais il est difficile que certains l’acceptent, comme ce Parlement européen qui ne cesse de multiplier les ingérences dans les affaires de la Tunisie et qui fait obstacle à toute tentative d’aide pour le redressement du pays.
Cela, c’est un député européen qui vient de le rappeler à ses collègues de l’Union européenne (UE) qui vient de s’insurger et de dénoncer les agissements de ses confrères et il leur a rappelé que la stabilité de la Tunisie et son bien-être ne peuvent que faire du bien à la rive nord de la Méditerranée.
Le député français au parlement de l’UE, Thierry Mariani qui fait partie de la droite traditionnelle a défendu la cause de la Tunisie et voici le texte de son intervention :
« A force d’entendre ces débats en urgence sur les droits de l’Homme et le monde méditerranéen, je me pose une question : Existe-t-il ici une position préférentielle pour les frères musulmans au Parlement européen ? Nous sommes en train de nous poser quelques questions, vu les déclarations, aujourd’hui, de l’UE et des associations dites de défense des Droits de l’Homme au sujet de la Tunisie, comme ce fut le cas, d’ailleurs, hier, avec l’Egypte. Quand ce pays était dirigé par les Frères musulmans d’Ennahdha, sous perfusion d’argent occidental, nous ne trouvions rien à redire.
Heureusement, le peuple tunisien a été plus courageux et a dit stop à la régression de ses mœurs et à de ses finances. Le président Saïed est arrivé. Il est arrivé avec un soutien populaire important. Il tente de rétablir l’autorité politique et l’autorité présidentielle. Il tente de renouer le dialogue de Tunis avec les institutions financières… Il tente aussi de rétablir une certaine stabilité politique.
De quoi la Tunisie souffre-t-elle, aujourd’hui ? D’abord d’un voisinage compliqué. Ensuite d’une crise inflationniste. Pour le peuple tunisien, la priorité est de vivre plutôt que de survivre.
Alors que la Tunisie vient de parvenir à un accord (ça était dit) avec le FMI, et nous devrions, plutôt, réfléchir à ses côtés sur la manière de coopérer, afin de renforcer la coopération régionale en Méditerranée. C’est notre intérêt au plan migratoire. C’est notre intérêt au plan sécuritaire. C’est notre intérêt au plan géopolitique tant les liens culturels avec ce pays sont forts.
Nous avons besoin d’un Maghreb fort, capable d’offrir des opportunités économiques à ses enfants, de lutter contre les islamistes et de participer à l’équilibre de toute cette région de l’Afrique.
Depuis 2019, le président Saïed essaie de renforcer l’Etat, condition essentielle pour que la Tunisie retrouve son envergure régionale et internationale. Je ne pense pas que multiplier les ingérences pour le contraindre à suivre certaines recherches qui ont systématiquement échoué, depuis 2011, sont une bonne chose.
Chers collègues, pour vous la Tunisie est en face de l’Europe. Pour nous, elle est avec l’Europe dans un intérêt partagé, pour notre bien commun : La Méditerranée. »
C’est une leçon de morale pour l’UE, en général, mais, surtout pour la France qui a commencé à perdre du terrain en Afrique et, aussi, au Maghreb, par les bons soins de l’Oncle Sam qui privilégie l’installation des islamistes dans leurs pays d’origine, afin qu’ils soient des serviteurs fidèles de la politique américaine.