TUNIS – UNIVERSNEWS – Le soutien aux islamistes par les forces occidentales, à travers certains pays arabes et islamiques, s’effiloche, avec une mise en sourdine très significative, tellement les tentatives des USA et de ses alliés a échoué, dans leurs tentatives pour en faire un allié –ou, plutôt, un serviteur- fidèle.
Pour l’Islam politique qui a, surtout, échoué en Syrie, la première cible des Américains, c’est le retour de manivelle, comme c’est le cas, en Tunisie, où un torrent d’affaires de corruption, de blanchiment d’argent, d’espionnage au service d’autres pays, de fonds suspects et de malversations, entre autres, sont apparus sur la scène.
Entretemps, le président Bachar El Assad semble avoir gagné sa guerre, contre les islamistes, au moins, puisque leur principal soutien, en l’occurrence le Qatar, comme c’est le cas, pour la Turquie.
Les autorités d’Ankara ont exigé que la coalition syrienne affiliée aux Frères quitte la Turquie et mette fin à toute activité dans ce pays, notamment à la frontière sud. Parallèlement, l’émir du Qatar, Tamime a annoncé que son pays n’a rien à voir avec les Frères et que le régime qatari est prêt à négocier avec Bachar Al-Assad.
De plus, Tamime a expulsé du Qatar plusieurs dirigeants des Frères musulmans qui étaient, jusqu’à récemment, aux mains du régime qui les liait, en plus d’avoir reçu Sissi, le président de l’Égypte… Certes, ces changements sont une preuve concluante de l’échec du complot du renseignement qui porte faussement le titre de « printemps arabe ».
Ces nouveaux développements sont la preuve que l’Occident tente de redistribuer les cartes, en écartant l’islam politique de son agenda.