- La guerre à Gaza a tué plus d’enfants en quatre mois qu’en quatre ans dans le monde
- Déjà, en 2022, les forces sionistes étaient responsables de 975 enfants blessés et de 110 attaques contre des écoles et des hôpitaux
TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – Toutes instances internationales plient, face à l’arrogance d’Israël et de leurs protecteurs américains, au point que l’UNICEF, l’organisation onusienne pour la protection des enfants a failli à son rôle, en fermant les yeux sur les atrocités de l’entité sioniste.
“Oublié” l’an dernier de la “liste de la honte” de l’ONU qui référencie pays et organisations qui violent les droits des enfants dans les zones de conflits, Israël pourrait l’intégrer dans un mois, aux côtés de Boko Haram entre autres.
Chaque année, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres publie un rapport dans lequel il répertorie les violations des droits des enfants dans des zones de conflit à travers le monde. Il liste en annexe les responsables de ces violations dont les victimes comptent des enfants tués et mutilés, victimes de recrutements, enlèvements ou violences sexuelles. C’est ce que l’ONU qualifie de “liste de la honte”.
Même si la “liste noire” de 2022 est antérieure à la guerre israélienne à Gaza, l’absence d’Israël avait déjà fait débat. “Cela envoie un message mitigé sur la volonté de l’ONU de tenir les gouvernements puissants responsables”, avait déploré Jo Becker, la responsable du plaidoyer chez Human Right Watch.
“Le rapport du secrétaire général a révélé que les forces israéliennes étaient responsables de 975 enfants blessés et de 110 attaques contre des écoles et des hôpitaux en 2022. L’ONU a attribué plus de 6 700 enfants palestiniens victimes aux forces israéliennes de 2015 à 2020”, a-t-elle ajouté.
L’opinion publique s’attend à ce qu’Israël intègre la “liste de la honte” de 2023, au regard des violences infligées aux enfants à Gaza, chose qu’Israël craint.
La guerre à Gaza a tué plus d’enfants en quatre mois qu’en quatre ans dans le monde, s’alarme l’agence onusienne, qui y voit “une guerre contre les enfants”.
Selon un dernier bilan des autorités sanitaires de l’enclave assiégée, la guerre à Gaza a tué 15.000 enfants.
Déjà pointé du doigt par la CIJ pour génocide à Gaza, en plus d’un Premier ministre dans le collimateur de la CPI pour crimes de guerre, l’annonce le mois prochain de la “liste de la honte” de l’ONU est un défi de plus pour les dirigeants Israéliens.