Le président d’Afek Tounes et ancien ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale et ministre des Finances par intérim, Fadhel Abdelkefi a participé, le 11 décembre, au 5ème panel de la 3ème journée des entreprises (JES 2021), sous le thème « L’entreprise et la politique : influence et financement ».
Fadhel Abdelkefi est revenu sur la situation économique en affirmant que « le pays était dans l’incapacité de lever des fonds sur les marchés internationaux avec des taux d’intérêts de moins de 14 et 15%, et ce, à cause de la dégradation de sa note souveraine ».
A cet égard, il a souligné que « la Tunisie ne peut progresser qu’avec un leadership courageux, qui doit être entouré d’une dizaine de personnes également courageuses ».
Et de préciser : « être arabophone avec un jargon datant du moyen âge ne peut pas booster l’économie tunisienne. Si les chefs d’entreprises ne se sont pas emballés par le plan de sauvetage annoncé par la cheffe du gouvernement et sa volonté d’appliquer des réformes nécessaires, la Tunisie ne changera jamais ».
Par ailleurs, Fadhel Abdelkefi a appelé à une réforme au sein de l’administration tunisienne, notamment, au niveau des textes de lois dont l’article 98 du Code pénal, en les décrivant par « des lois mal faites et n’est plus adaptées au 20ème siècle ».
Jihen Mkehli