TUNIS – UNIVERSNEWS – A la veille du nouvel an, les achats des divers ingrédients nécessaires à la confection du gâteau de Noël et du jour de l’an s’accroissent. Ce fameux gâteau bien qu’il soit source de délice, constitue un fardeau économique pour le citoyen tunisien gravement affecté par la baisse de son pouvoir d’achat. Sans farine, sans sucre ou sans beurre, on ne peut pas travailler », confirme un pâtissier de la capitale.
«Avec la pénurie de sucre et de beurre, on risque de se priver de son gâteau », avoue une vieille dame qui n’hésite pas à exprimer son mécontentement devant un supermarché. «C’est un produit rare. Je risque de me priver de mon gâteau. Je dois faire la queue pour arriver à acheter un sachet de 1 kilogramme de sucre. C’est difficile», dit-elle. Jamais, à l’abord de cette fin de l’année, les stocks de beurre n’ont été aussi faibles. On peut donc s’attendre à une très forte pénurie, et à l’envolée encore plus forte du prix de la matière grasse. «Il n’y aura pas de problème d’approvisionnement si les consommateurs reviennent à un mode d’achat raisonnable» explique un commerçant.
Il est vrai que le lait, le beurre, le sucre qui entrent dans la composition de nombreuses préparations, se font de plus en plus rares dans les rayons des magasins. Si le beurre n’est plus autant produit qu’auparavant, c’est aussi à cause de la production de lait qui baisse sans cesse avec la sécheresse. Une offre qui diminue donc alors que les consommateurs en réclament toujours plus. Lorsque la demande augmente et que l’offre diminue, ce sont les prix qui grimpent. La présidente de la Chambre nationale des pâtisseries, Samia Dhiab, a indiqué, lors de son intervention, sur Diwan FM, que les professionnels rencontrent de grandes difficultés à trouver du sucre et que beaucoup de pâtisseries risquent de fermer.
M.S.