TUNIS – UNIVERSNEWS – La Tunisie célèbre, aujourd’hui, mercredi 03 mai 2023, la Journée Nationale de la Diplomatie, qui coïncide avec le 67ème anniversaire de la création du Ministère des Affaires Etrangères.
La Diplomatie tunisienne qui n’a plus son aura du passé, depuis la « révolution » cherche à reprendre sa place et œuvre pour hisser haut le message de notre pays à l’échelle internationale et protéger ses intérêts vitaux à l’étranger. Sauf que, aujourd’hui, de nombreuses représentations tunisiennes n’ont pas encore de titulaires, ce qui ampute les efforts et les effets auprès de nos partenaires étrangers.
Pourtant, tout au long de son histoire, la diplomatie tunisienne a joué un rôle de premier plan dans le renforcement de la position du pays, son ouverture et son rayonnement sur son environnement extérieur, notamment dans les espaces arabe, islamique, méditerranéen et africain et dans d’autres espaces plus lointains.
Le Ministère rappelle les grands sacrifices des patriotes et des pères fondateurs de la diplomatie tunisienne qui ont réussi, au milieu du siècle dernier, à internationaliser et à défendre la cause tunisienne auprès des plus grandes capitales mondiales, permettant ainsi la reconnaissance internationale du jeune Etat tunisien, qui s’est concrétisée par l’adoption, le 12 novembre 1956, de l’adhésion de la République Tunisienne à l’Organisation des Nations Unies, et par la suite aux autres organisations internationales et régionales.
En dépit de moyens limités, la diplomatie tunisienne a réussi, depuis les premières années de l’indépendance, à établir des relations de coopération solides et diversifiées, dans divers domaines tels que l’éducation, la formation, la santé, le financement de l’économie, la promotion des investissements, le transfert de technologie, la coopération technique, le tourisme, et autres, qui ont largement contribué à la consolidation des fondements de l’indépendance de la Tunisie et au soutien des efforts de développement.
Aujourd’hui, au vu de l’état des lieux, les pouvoirs publics doivent repenser leur politique diplomatique et replacer la Tunisie à la place qui lui sied, à l’échelle internationale… surtout après les tâtonnements, les errements et les dérapages de la dernière décennie noire et, même, après, puisqu’on ne voit rien venir, à l’horizon. Le pays perd du terrain, à cause des nominations basées sur les allégeances et le favoritisme, avec, parfois, un personnel et un ambassadeur qui n’a ni l’étoffe ni le savoir-faire nécessaire, dans son travail.
Aujourd’hui, nous n’avons plus qu’à pleurer sur nos vestiges… en attendant des jours meilleurs !!!
