TUNIS – UNIVERSNEWS – Rares sont les gens qui n’aiment pas déguster la chair des étourneaux, ces millions de passereaux qui nous rendent visite chaque année en provenance d’Europe et d’Asie pour hiverner dans les oliveraies, sur les rives des lacs couvertes de roseaux, et dans les forêts et se nourrir d’insectes, de fruits et surtout d’olives. Un phénomène annuel qui représente une réelle menace pour l’agriculture, car un étourneau consomme quotidiennement le double de son poids d’olives et même plus, disent les spécialistes.
Entre 800 millimes et 1 dinar l’unité
Dans le cadre de la lutte contre les invasions de ces oiseaux, les oléiculteurs utilisent plusieurs moyens pour les effaroucher et les éloigner des cultures ou pour les capturer, en faisant souvent appel à des chasseurs professionnels utilisant des filets ou maltams, pour les vendre à des prix variant entre 0,800 et un dinars l’unité aux consommateurs pour en préparer de délicieux repas .
Les plumeurs d’étourneaux
Généralement, c’est en plein air, dans les jardins et dans les cuisines qu’on déplume ce genre d’oiseaux. Mais bon nombre de citoyens cherchent asile chez les plumeurs de poulets -plus efficaces que la machine- dit-on, pour le faire à raison de 100 millimes l’unité.
Mais c’est la chair de grives, grands consommateurs d’olives qui est la plus tendre, la plus savoureuse et la plus recherchée, en cette période de l’année, disent les gourmets.
Nuisible et utile aussi
Les étourneaux, à l’instar de tous les passereaux sont des destructeurs de cultures par excellence. Selon l’article 9, les propriétaires ou leurs ayants droits peuvent conformément à l’article186 du Code forestier, lutter sur leurs propres fonds contre ces oiseaux nuisibles qui, par contre, contribuent à la polonisation des plantes, à la régénération naturelle de la flore ,grâce aux noyaux des fruits -noyaux de caroubes et d’olives plus particulièrement- qu’ils rejettent dans les dortoirs, dans les forêts et les haies. De même qu’ils aident à combattre les insectes.
N.K.