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Où est « l’empire des Miled » pour mettre en marche une opération humanitaire historique ?!
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La condition des Miled : « Ce sera le jour où l’Etat tunisiens reconnaîtra Nouvelair comme compagnie aérienne…. » !!!
A l’instar de plusieurs autres régions du pays, celle de Kairouan est en train de souffrir le martyre depuis plusieurs jours à cause de la propagation des variants mutants du Coronavirus et qui sont plus rapides à proliférer et plus dangereux pour la vie des êtres humains.
Cette nouvelle situation a généré une psychose réelle à cause d’un nombre accru de contaminations et de décès, ce qui a causé des difficultés énormes et des situations de débordements dans les différents établissements hospitaliers de la région où on ne compte plus les morts à un point tel que des citoyens sont sortis manifester dans le rues soulevant des cercueils sur leurs épaules !
Bref, en ces moments où toutes les bonnes volontés auraient dû se serrer les coudes, plus particulièrement, parmi celles aisées originaires des zones touchées, on assiste à des comportements contraires à toute éthique morale frôlant le désintéressement flagrant.
Et là, nous braquons les projecteurs vers la ville Kairouan où la situation sanitaire est la plus critique. Or, au vu du rayonnement de la famille Miled, dont feu Aziz Miled était une des figures de proue grâce à ses projets économiques multiples, ce qui en faisait une des plus grosses fortunes du pays sans oublier qu’il était proche des cercles du pouvoir du temps de feu Zine El Abidine Ben Ali-et après le 14 janvier-, la situation aurait pu être prise en charge avec efficacité et célérité.
A sa disparition, c’est son fils, Karim Miled, qui a pris la relève pour gérer l’empire basé sur le tourisme, l’hôtellerie, l’immobilier, le transport aérien et le secteur bancaire.
Ainsi, on s’attendait à ce que la famille Miled, plus précisément, l’héritier en puissance, Karim, prenne les dévants et assume ses responsabilités, sociales, morales et financières vis-à-vis de la région et de ses habitatnts confrontés quotidiennement au spectre de la mort.
Mais apparemment, ce n’est pas le cas. Pire encore, le plier de la famille, Karim Miled, semble conditionner son aide à ses concitoyens de la région à des considérations étranges. En effet,en réponse à une demande quant à son secours aux personnes touchées à Kairouan, il s’est contenté de dire: « Ce sera le jour où l’Etat tunisiens reconnaîtra Nouvelair comme compagnie aérienne…. »… (sic)…
Comme quoi, cet homme d’affaires cherche à avoir .le beurre et l’argent du beurre… comme le dit si bien l’adage français.
Est-ce le moment d’exploiter cette conjoncture dramatique pour monnayer l’atteinte d’un de ses objectifs ? Franchement, c’est une des pires images qu’un homme d’affaires peut donner de lui-même et de toute la classe des businessmen.
Pourtant, on attendait beaucoup plus d’humanisme et d’amour pour autrui d’une famille et de son chef en ces moments exceptionnellement tragiques et tristes.
La Rédaction
