La rencontre entre le président de la République, Kaïs Saïed, hier, avec le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, et le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul, peut-elle être interprétée comme un retour sur terre du chef de l’Etat et un retour à la raison ?
Cela semble, effectivement, le cas, puisque, maintenant, Saïed a pris le taureau par les cornes, pour être mieux armé, face aux empêcheurs de tourner en rond et les parties maléfiques qui cherchent à noyer le pays, dans les méandres de la crise.
L’entêtement n’a jamais apporté de résultats positifs, et la réalité sur le terrain le prouve… parce qu’on ne peut pas applaudir d’une seule main et qu’il faut l’union sacrée pour venir à bout de tous les aléas. Cette union et cette solidarité ne peut l’être qu’avec les forces patriotiques en place et qui sont, jusqu’à nouvel ordre, l’UTICA et l’UGTT qui sont la clé, pour la sérénité économique et sociale, et qui sont capables d’aider à atteindre les objectifs escomptés et recherchés par le président de la République.
D’ailleurs, les responsables de ces deux organisations ont montré leur adhésion aux propositions de Kaïs Saïed –et on espère qu’il n’y ait pas de revirement du locataire du palais de Carthage- et qu’ils sont prêts à consentir des sacrifices, pour faire sortir le pays de l’ornière… Et ils sont capables de le faire, à condition de travailler en parfaite harmonie avec les pouvoirs publics où certaines brebis galeuses cherchent à entraver tout rapprochement entre ces parties qui sont la force de la patrie.
Dans ce bas monde, nul n’est détenteur de la vérité et des solutions-miracles… et seul le Bon Dieu peut le faire et l’être. Les solutions sont possibles avec la conjugaison des efforts.
Kaïs Saïed est le président de tous les Tunisiens et il a l’obligation de rassembler et non de diviser, tout en veillant à convaincre et non à imposer son point de vue… et, c’est à partir de cette orientation que viendra le salut, sûrement, surtout que l’avenir proche de la Tunisie dépend de ce qu’il va faire !!!
F.S.