- Le chef de l’Etat est encore au stade de l’explication de son recours à l’article 80
- Saïed fustige mensonges et les dénigrements diffusés contre le pays à l’étranger
- Washington soutiendra la Tunisie lorsque les échéances des réformes seront bien fixées
Dans un communiqué rendu public, il y a quelques instants sur la page officielle Facebook de la présidence de la République, on indique le chef de l’Etat a reçu, dans la soirée du samedi 20 novembre 2021, une communication téléphonique du Secrétaire d’Etat américain, Antho ny Blinken.
Cette communication a été une occasion pour Kaïs Saïed de présenter les vœux de rétablissement au président des Etats-Unis
L’entretien téléphonique a permis, par ailleurs, de discuter fdes moyens de renforcer et de promouvoir les relations de coopération historique entre les deux pays.
Elle a constitué, une occasion au président de la République pour clarifier les raisons l’ayant amené à recourir à l’article 80 de la Constitution, un recours rendu obligatoire par les responsabilités qu’il assume après que le Parlement se soit transformé en un ring où le sang a coulé et où les travaux étaient bloqués suite aux violences matérielles et verbales.
Le chef de l’Etat a tenu à mettre l’accent sur la prolifération de la corruption au sein de l’Etat et du Parlement tout en réaffirmant que les libertés sont respectées contrairement à ce que veulent faire croire certains « vendus » en diffusant des mensonges, alors que la conviction est claire dans le sens où on retournera à un cours normal dès que le danger imminent sera levé.
Et à Kaïs Saïed de conclure que les partenaires de la Tunisie doivent comprendre que la situation socioéconomique représente le problème principal pour le pays, un problème rendu plus complexe par les mensonges, la corruption et la dilapidation des avoirs et des capacités du peuple tunisien.
A noter que trois lignes ont été consacrées aux propos du secrétaire d’Etat US qui a exprimé, selon les termes du communiqué, la volonté de son pays à voir les réformes concrétisées dans les meilleurs délais tout en indiquant que les Etats-Unis poursuivront leur soutien à la Tunisie et au soutien qu’elle peut trouver auprès des instances et à d’autres pays lorsque les échéances de ces réformes seront bien fixées.
N.H