Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est entretenu, aujourd’hui mardi 29 octobre 2019 au palais de Carthage, avec le président du Conseil suprême de l’Etat en Libye, Khaled Al Mechri, venu le féliciter d’avoir gagné la confiance du peuple tunisien lors des récentes élections présidentielles, indique un communiqué de la présidence.
Le chef du Conseil d’Etat suprême libyen a informé le chef de l’Etat des développements en Libye, des grandes lignes de l’initiative lancée par Khaled Al Mechri pour trouver un règlement global de la crise libyenne et du processus de rédaction d’une constitution pour le pays. Il a rendu compte également des efforts menés pour cesser les combats et reprendre rapidement le dialogue et la négociation pour relancer le processus politique et trouver une solution durable à la crise, ajoute le communiqué.
A cet égard, Khaled Al Mechri a exprimé son espoir que « la Tunisie continuera à jouer un rôle positif dans le dossier libyen et contribuera à l’instauration de la sécurité et de la stabilité sur l’ensemble du territoire libyen ».
De son côté, le président de la République a rappelé que les relations historiques entre les deux pays et les deux peuples tunisien et libyen, en soulignant l’interdépendance des intérêts et l’unité du destin entre les deux pays, exprimant ses regrets pour la poursuite de l’effusion de sang libyen et ses retombées dangereuses sur la situation en Tunisie et de ses graves répercussions sur la stabilité dans toute la région ».
Kaïs Saïed a réaffirmé la position tunisienne sur la question libyenne et l’adhésion de la Tunisie à la légitimité internationale visant à trouver un règlement politique global servant les intérêts du peuple libyen, préservant sa souveraineté et son intégrité territoriale et rétablissant la sécurité et la stabilité dans ce pays frère. Il a souligné que « la solution doit être fondée sur la volonté totale des Libyens eux-mêmes, libres de toute pression ».
Le président de la République a annoncé « l’engagement de la Tunisie à œuvrer pour être une force de proposition et une partie contribuant à la recherche de solutions effectives à la crise libyenne », soulignant que « la sécurité de la Libye équivaut à la sécurité de la Tunisie ».