L’Agence japonaise de notation de crédit (JCR) a confirmé, vendredi 3 septembre, la note AAA à long terme de la Banque africaine de développement, avec perspective stable et ce, après les notes positives attribuées récemment par Standard and Poor’s, Moody’s et Fitch.
Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-présidente des Finances et directrice financière du Groupe de la Banque africaine de développement a déclaré à cette occasion : « Les notes de l’Agence japonaise de notation de crédit sont le reflet de nos politiques prudentes de gestion des risques, de nos performances financières solides et du fort soutien dont nous bénéficions de la part de nos membres ».
L’agence JCR a félicité la Banque pour son soutien solide à ses pays membres, comme en témoignent les sept augmentations générales de capital réalisées à ce jour.
Bien que l’investissement en capital de la Banque soit resté limité en volume, ses risques ont augmenté, en raison de l’impact de la pandémie de Covid-19. Selon JCR, la Banque africaine de développement a réagi rapidement pour amortir l’impact de la pandémie sur ses pays membres en créant un Fonds d’intervention contre le Covid‑19.
L’agence précise en outre que les investissements de la Banque dans sa trésorerie visent à garantir une liquidité suffisante et une gestion efficace des actifs. La Banque la gère de manière prudente, en limitant ses investissements aux contreparties qui sont généralement d’une grande solvabilité.
Elle souligne aussi que la Banque, qui bénéficie d’une cote de crédit élevée, a mobilisé des fonds provenant des marchés de capitaux internationaux à des conditions favorables.
Ainsi, la BAD continuera à se conformer à la règlementation dans la mesure où elle a pris des mesures correctives comprenant une augmentation temporaire spéciale de capital exigible en mars 2021 et une optimisation de son portefeuille d’actifs, et que des progrès sont réalisés dans le règlement de la dette .
Tout en prenant note du fait que l’impact continu de la pandémie de Covid-19 pourrait affaiblir la qualité des actifs de la Banque, principalement par rapport à ses prêts non souverains, l’Agence japonaise de notation de crédit indique que « toute hausse du coût de crédit pourra être absorbée principalement par des recettes, et que son impact sur les finances de la Banque sera limité. »