
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Un mécanisme d’appui pour l’accès au financement est en cours de négociations avec la Banque Mondiale et devrait être mis en place incessamment
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Le but de ce programme est d’arriver à financer en investissement c’est à dire à travers le financement en capital, 230 startups et 50 PME innovantes
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Une absence flagrante de l’information dans les régions, avec les startups qui n’ont même pas eu connaissance qu’il y a un site via lequel elles peuvent postuler ou qu’il y a encore des appels à candidatures auxquels elles peuvent aussi participer
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Appel à continuer sur la même lancée et à poursuivre cet effort de rapprochement entre startups et structures de financement
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Importance de la coopération entre les acteurs économiques et institutionnels pour favoriser la création d’emplois durables et attirer des financements structurants
TUNIS – UNIVERSNEWS – A l’occasion de la clôture de son programme « Startups et PME Innovantes » qui s’est déroulé du 30 janvier 2025 au 14 février de la même année, la Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC) a organisé́, ce mardi 25 février 2025, un séminaire d’information où elle a présenté les enseignements clés et les principales conclusions tirées à partir de ce programme qui a touché́ quatre gouvernorats, à savoir Bizerte, Kairouan, Sfax, Gabès
La Directrice Générale de la CDC, Néjia Gharbi, a déclaré́ que le roadshow « Startups et PME Innovantes » a permis d’identifier plusieurs problèmes, principalement dans les régions. Selon elle, un problème d’accès au financement a été́ recensé lors de cette tournée, avant d’annoncer qu’un mécanisme d’appui est en cours de négociation avec la Banque Mondiale et devrait être mis en place incessamment. L’objectif ultime est d’aller vers des programmes qui puissent permettre aux startups d’accéder au financement.
Elle a tenu en outre à préciser que le programme « Startups et PME Innovantes » s’articule sur deux axes, un axe investissement et un autre accompagnement. Cela a permis, selon elle, d’avoir un retour sur les écosystèmes dans les régions, les attentes des startups et des structures d’accompagnement, et d’essayer de sortir avec des recommandations.
150 startups jusque là financées
Néjia Gharbi a annoncé que par rapport à la partie accompagnement de ce programme, que 150 startups ont été́ jusque là financées. Ainsi, les structures d’accompagnent ont financé́ 20 programmes de startups. Et d’ajouter que le but de ce programme est d’arriver à financer en investissement c’est à dire à travers le financement en capital, 230 startups et 50 PME innovantes.
La DG de la Caisse n’a pas également manqué de relever un manque de programme d’accompagnement dans les régions : « D’où̀ cette initiative de pousser les programmes dans les régions permettant de préparer les startups pour le financement », a-t-elle dit.
Outre les programmes d’accompagnement, Néjia Gharbi a dénoncé́ une absence flagrante de l’information dans les régions. Selon ses déclarations, les startups n’ont même pas eu l’information qu’il y a un site via lequel elles peuvent postuler ou qu’il y a encore des appels à candidatures auxquels elles peuvent aussi participer.
Un écosystème qui se construit
De son coté, Tarek Triki, Directeur d’investissement chez Smart Capital a souligné́ que l’objectif du roadshow est de rapprocher les porteurs de projets et les structures de financement et d’accompagnement. « L’idée la plus importante est d’augmenter le nombre de transformation en investissement », a-t-il soutenu.
Il a fait remarquer que l’enjeu aujourd’hui est d’aller au-delà̀ de l’accompagnent des startups et d’arriver, dès le premier jour de leurs créations, à les rapprocher de plus en plus des structures de financement afin de leurs permettre de se développer davantage et d’investir dans d’autres segments d’activités.
Tarek Triki a en outre indiqué que la principale conclusion tirée de cette tournée dans les gouvernorats tunisiens, c’est que nous sommes dans un écosystème qui se construit et que nous avons des degrés de développement qui diffèrent d’une région à l’autre, appelant ainsi à continuer sur la même lancée et poursuivre cet effort de rapprochement entre startups et structures de financement.
Les jalons d’une transformation durable
Lancé par la Caisse des Dépôts et Consignations en partenariat avec Smart Capital et la Banque mondiale, ce programme a réuni des startups, des investisseurs et des acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial tunisien. Le coup d’envoi du roadshow a été́ donné à Bizerte alors que le deuxième arrêt a eu lieu Kairouan, le troisième à Sfax pour en fin être clôturé́ à Gabès.
Cette tournée a permis de mettre l’accent sur la nécessité́ de créer un espace dédié aux startups avec la collaboration des acteurs locaux, de découvrir le potentiel de l’économie bleue, de l’industrie verte et des solutions technologiques adaptées aux réalités locales. L’événement a aussi souligné́ l’importance de la coopération entre les acteurs économiques et institutionnels pour favoriser la création d’emplois durables et attirer des financements structurants.
Tout au long de cette tournée, les discussions, panels et rencontres ont permis d’identifier les défis et opportunités propres à chaque région, tout en consolidant une vision commune dans l’objectif de faire de la Tunisie un véritable hub de l’innovation et de l’investissement.
En gros, l’édition 2025 a posé́ les jalons d’une transformation durable, et l’enthousiasme des participants laisse entrevoir un avenir où les startups tunisiennes s’imposent sur la scène régionale et internationale.