Y trouvant une « grande opportunité », la Chine cherche à renforcer ses liens stratégiques au Moyen-Orient dans les domaines de l’énergie, de la technologie et des infrastructures, alors que les États-Unis se déracinent de du Moyen-Orient, après avoir beaucoup investi dans toute la région.
En janvier de cette année seulement, des hauts représentants de pays arabes, dont l’Arabie saoudite, l’Iran et la Turquie, se sont rendus dans l’empire du milieu pour discuter d’investissements dans les technologies de sécurité, les infrastructures et les ressources énergétiques, y compris le pétrole, via un groupe de réflexion basé au Canada, au Forum international pour les droits et la sécurité ( IFFRAS) .
Faisal bin Farhan Al Saud d’Arabie saoudite a été le premier ministre des Affaires étrangères à venir en Chine.
Une réunion entre Faisal Al Saud et Wang Yi, ministre des Affaires étrangères et conseiller d’État, s’est tenue à Wuxi, dans la province du Jiangsu, dans l’est de la Chine, le 10 janvier, au cours de laquelle les deux nations ont exprimé leur grand intérêt pour des projets tels que « Vision 2030 », « Green Moyen-Orient » ou encore « Belt and Road Initiative ».
Les experts estiment que ces visites pourraient s’avérer être une relation symbiotique où la Chine et le Moyen-Orient peuvent développer une coopération mutuelle. Outre les visites physiques, de nombreuses réunions virtuelles ont également eu lieu entre les pays arabes et la Chine.
Pour renforcer ses relations avec le Moyen-Orient, la Chine a en outre, grandement contribué à les aider en période de pandémie de COVID-19. Le mastodonte pharmaceutique chinois, Sinopharm, a développé une usine locale de fabrication de vaccins COVID dans la zone KIZAD des Émirats arabes unis, selon l’IFFRAS.
Entre-temps, des pourparlers ont également eu lieu entre la Chine et l’Iran pour relancer l’accord sur le nucléaire iranien de 2015.
Dans un rapport du New York Times, les analystes affirment que dans un contexte plus large, la réticence de la Chine à s’engager dans la politique régionale contrairement aux États-Unis pourrait s’avérer délétère pour les relations sino-arabes.
S.B.N