En ces moments où le paysage politique et partisan semble comme un sable mouvant avec l’émergence d’alliances, de mésalliances, de crises de démissions, de départs, de nomadisme parlementaire, certaines formations et autres personnalités nationales indépendantes essaient de percer et de trouver une place en usant d’un nouveau langage et d’une démarche différentes de celles précédentes.
C’est dans ce cadre qu’une nouvelle coalition politique électorale a été constituée, sans tapage ni grand bruit médiatique, et sera annoncée au grand public, dimanche 17 mars 2019 à partir de 10 heures du matin à l’Espace Arena au Lac.
Les initiateurs assurent que cette Coalition, dénommée « Qadiroune », dispose d’un projet concret avec un programme socioéconomique bien établi qui ne s’appuie pas sur les personnes. « Nous nous posons comme une force de gouvernement et nous partons pour gagner, sachant que nous disposons d’un diagnostic, d’une vision et d’une alternative », affirme un des fondateurs.
Et d’ajouter qu’ils se proposent de «prendre en charge les problèmes et le vécu quotidien des Tunisiennes et des Tunisiens dans le sens où « la Tunisie est en danger puisque l’Etat, en soi, est en état de déliquescence et risque l’effondrement… ».
Notre interlocuteur enchaîne en précisant que l’initiative, mise sur pied par plus de 150 fondateurs, se pose comme une coalition électorale, créée avec l’idée et l’espoir de devenir, un mouvement ou un parti politique au lendemain des élections.
Il ressort, également que cette initiative , après des concertations, notamment, avec Mohamed Fadhel Abdelkéfi et Khaled Ben Kaddour mais qui n’avaient pas abouti, le comité directeur, si on peut l’appeler ainsi, est composé de Mahmoud Ben Romdhane, universitaire et ancien ministre du Transport et des Affaires sociales, en tant Coordinateur provisoire, Mustapha Kamel Nabli, ancien Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie et ex-ministre, Ahmed Smaoui, ancien ministre, Mounir Ben Miled, Sarra Rejeb, Leith Ben Becher, Olfa Khelil (association Bledna), Lobna Saïdi,ssia Chouikha, Haïfa Ben Abdallah.
On citera, aussi et surtout, le Mouvement démocratique d’Ahmed Néjib Chebbi, Al Mostaqbal de Tahar ben Hassine sans oublier le soutien actif du parti Al Massar
Réussira, réussira pas ? En tout cas, les initiateur ont la foi…
Noureddine HLAOUI