Cette dame, comme beaucoup comme elle en Tunisie se bat pour la survie. Elle fait partie de ceux qu’on appelle « les nabachas » qui raclent dans les poubelles, pain, bouteilles en plastique, pour ensuite les revendre. Elle porte sur ses épaules tout le poids de la misère. Instinctivement, il nous revient à l’esprit le texte émouvant d’Ylia Abou Madhi « لَقِيتُها لَيْتَنِـي مَا كُنْتُ أَلْقَاهَـا تَمْشِي وَقَدْ أَثْقَلَ الإمْلاقُ مَمْشَاهَـا ».