La dinde et la volaille d’une façon générale, les gâteaux, les viandes rouges : c’est dans les mœurs des fêtes de fin d’année.
Mais ce qui est récurrent , chaque année, ce sont les infractions et tous genres. Des produits alimentaires impropres à la consommation (natures des produits), des moyens de conservation inexistants et l’éternel jeu du chat et de la souris entre des commerçants véreux et les services de contrôles sanitaires et économiques.
Hier, officiellement, « La campagne nationale de contrôle sanitaire » a été enclenchée. Les résultats de la seule journée de descentes d’hier ont permis de saisir six tonnes de produits impropres à la consommation. Il en a résulté 558 infractions sanitaires, 162 de type économique et des dizaines de PV de fermetures pour non-respect des règles d’hygiène.
Sauf qu’il y a ce demander : pourquoi une campagne , c’est-à-dire limitée dans le temps, et non pas une action constante durant toute l’année ?
Car sévir juste durant la période des fêtes de fin d’années, où trône rituellement la fameuse dinde, les six tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation, veut dire par ricochet que le consommateur est le dindon de la farce à longueur d’année.