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Hichem Snoussi met en garde Ala’ Chebbi et Rachida Ennaifer
Hichem Snoussi, homme fort de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), est revenu, aujourd’hui lundi 30 mars 2020, sur l’affaire dite d’Attessiâ, et ce lors de l’émission « Houna Tounès » sur les ondes de la radio « Shems Fm.
Après avoir affirmé que cette fois-ci, il y avait bavure et non erreur. Une bavure grave qui devrait être examinée par le Conseil de l’Instance afin de voir si la sanction infligée par le président de la HAICA allait être confirmée ou révisée à la hausse ou à la réduction.
Répondant à une question sur ce que sera lé réponse de l’Instance au défi lancé par Ala’ Chebbi qui a promis de revenir à la charge pour dévoiler certaines vérités, l’invité de la radio a affirmé que, dans ce cas, Ala’ Chebbi est en train de faire de la provocation qui peut lui coûter cher, avant d’ajouter que, par les temps qui courent, certains animateurs se croient être suffisamment puissant pour se mettre tous les écarts.
« Après tout, Ala’ Chebbi est un animateur du genre de « téléréalités » basé sur le buzz et la recherche de l’audimat, mais pour les émissions sérieuses d’informations, surtout en ces temps de crise sanitaire dramatique, les choses se passent autrement », a-t-il précisé en substance avant de souligner qu’il est hors de question qu’il revienne avec la même émission juste en changeant l’intitulé et le décor comme il l’avait fait auparavant.
Prié de donner son avis sur la position prise par Rachida Ennaifer, responsable de la communication au cabinet de la présidence de la République, sur cette même affaire, Hichem Snoussi s’est adressé à elle dans un style agressif en disant que c’est de l’interventionnisme inadmissible qui n’entre pas dans ses prérogatives.
Et d’ajouter que ses statuts sont inacceptables puisque dans un second post, elle a comparé la HAICA à une épidémie, « ce qui confère au débat un niveau bas », selon ses dires tout en la conseillant de sa mission car, de par sa qualité au Palais de Carthage, elle engage la responsabilité de la présidence de la République.
« Apparemment, Rachida Ennaifer n’a pas encore digéré son départ de l’Instance en 2015 sachant qu’elle avait engagé de nombreux procès dans ce sens et qu’elle a, tous, perdus », a-t-il conclu.
Noureddine HLAOUI