TUNIS – UNIVERSNEWS – Les problèmes de la « Harga » (migration clandestine ou irrégulière) est devenue le nouveau « cheval de bataille », dans l’organisation des mouvements de protestation –surtout, nocturnes- dans le pays.
Après Zarzis, cette question a été, encore une fois, utilisée dans d’autre mouvement, notamment, hier soir, à Moknine où les familles d’un certain nombre de personnes disparues ont manifesté devant le siège de la municipalité et ont exigé que les responsables trouvent des solutions pour les jeunes chômeurs afin d’empêcher que ces drames ne se reproduisent.
Cette veillée de tension a été marquée par l’incendie de pneus et un état de mal-être des citoyens qui accusent l’Etat de ne rien faire pour endiguer le problème du chômage.
Il est étrange que ces manifestations nocturnes simultanées vivent de leur impact dans plusieurs autres quartiers comme Bizerte et Zarzis, ainsi que des quartiers de la capitale, comme le quartier Intilaka, la cité Ettadhamen et la cité Ezzouhour, ce qui laisse soupçonner qu’il existe des partis qui tentent d’exploiter les tragédies de Harga afin d’attiser la situation à leur profit.