TUNIS – UNIVERSNEWS L’arbre et la jarre de Nabeul conquirent le cœur des nabeuliens et leur popularité dépassa la frontière de la ville. Ce couple insolite devient le point de rencontre, le lieu idéal pour la photo-souvenir, la source d’inspiration de plusieurs artistes dont l’homme de théâtre feu Moncef Kort qui l’immortalisa dans une pièce intitulée « El Jarra labès « .
Cette jarre vient de dévoiler sa beauté après un grand lifting. Elle a besoin du soleil pour rayonner. Immortalisé dans des millions de cartes postales et des clichés, elle s’apprête à fêter cette année ses 61 ans .
Mais pour le rendre plus beau, l’Association d’amitié et d’action sociale de Nabeul sous la férule de Habib Bellamine a enfin retapé à neuf en confiant cette tâche au céramiste Samir Kerkeni et au décorateur Nasreddine Khelil qui ont fait certes de la jarre un monument ornemental attrayant aux tons chauds séduisants et aux coloris très doux. Hatem Smine, homme d’affaires, a souligné que « la Jarre de Nabeul, bien qu’elle soit petite, a tout d’une grande.
Dans sa simplicité, elle rivalise avec la sirène de Copenhague, le Moulin Rouge à Paris ou le Manneken Pis à Bruxelles, mais aussi avec les grands : la Statue de la Liberté à New York, la Tour Eiffel, le Taj Mahal, le Colisée de Rome ou le Christ Rédempteur de Rio. Cette jarre, malgré sa petite taille, est le cœur battant de la ville, un symbole d’appartenance et de fierté.
Ce contraste entre les géants de fer et de pierre et la simplicité d’une jarre en terre cuite nous dit qu’un symbole ne se mesure pas à sa taille ou à son coût, mais à l’histoire qu’il raconte et les émotions qu’il suscite. Si les grands symboles captent les regards du monde, les petits, tels que la jarre de Nabeul, conquièrent les cœurs. »
M.S