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Les affaires de tenatatives d’assassinat par pain et courrier empoisonnés s’avèrent de l’intox »
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Jamais « deux sans trois » : la tentative d’assainat planifiée par un haut responsable connaîtrait ler même sort !…
Au moment où Kaïs Saïed commence à mordre à l’hameçon appaté et tendu par le Cheikh qui sait utiliser ses « barons » pour ses causes, l’étau judiciaire commence à se resserrer autour de lui et des ses proches, plus précisément, en la personne de sa cheffe de cabinet Nadia Akacha.
En effet, les magistrats ont fait, cette fois-ci, leur « boulot » avec minutie et célérité. Et c’est Hasna Ben Slimane, ministre de la Justice par intérim, en personne, qui a indiqué, lors d’une séance de travail, ce jeudi 24 juin, que l’enquête relative au courrier suspect destiné au président de la République, Kais Saïed et au pain « douteux voire empoisonné », a été clôturée et qu’aucune charge n’a été retenue, faute de preuves.
Elle a, par ailleurs, souligné que les analyses effectuées sur le courrier se sont révélées négatives. Autrement dit, les communiqués rendus publics par le site officiel de la présidence de la République, citant des employés et autres cadres au Palais de Carthage dont notamment Nadia Akacha, cheffe du cabinet, parlant avec force détails d’une enveloppe empoisonnée qui « avait failli lui coûter la vue tout en la contraignant à un transfert à l’Hôpital militaire de Tunis… », se révèlent être de la simple intox.
Cette affaire a fait du Palais de Carthage un objet d’anecdotes puisque même des chefs d’Etat – heureusement ils n’étaient pas nombreux – avaient adressé des lettres pour se féliciter de l’issue heureuse de ladite tentative d’assassinat par empoisonnement !
Normalement et après une pareille conclusion officielle de l’enquête, la cheffe de cabinet présidentiel est tenue d’apporter de nouveaux éclaircissements sur cette affaire assimilable à du « charabia ».
Ce n’est pas fini, la même Hasna Ben Slimane, porte-parole du gouvernement, a indiqué, lors d’une séance de travail au siège du ministère de la Justice, qu’il a été décidé, le 17 juin, de confier l’affaire de la « tentative d’assassinat » du président de la République, Kais Saïed, au Pôle judiciaire antiterroriste.
En effet, on n’oublie pas que le chef de l’Etat, en personne, a accusé, lors d’une intervention publique au cours de la rencontre avec le chef du gouvernement actuel et trois anciens chefs de gouvernement, un « haut responsable qui s’est rendu, en secret, à l’étranger pour se débarrasser de lui.
« Celui qui veut le dialogue ne se rend pas secrètement à l’étranger cherchant, par tous les moyens, la destitution du Président de la République, même par assassinat », avait il affirmé en substance.
D’ailleurs, la ministre de la Justice avait déjà autorisé le parquet, représenté par le Procureur de la République près la Cour d’Appel de Tunis, de mener les recherches et investigations nécessaires sur cette éventuelle tentative d’assassinat du Président de la République ».
Cette fois-ci, le chef de l’Etat est tenu de fournir le nom de la personne qui veut l’assassiner s’il veut être pris au sérieux à l’avenir lorsqu’il lance ses accusations. Dans le cas contraire, c’est le président de la République qui risque d’être considéré comme « affabulateur » et qui veut induire la justice en erreur.
En tout état de cause, il est appelé de fournir des éclaircissements qui risquent de causer un réel tremblement de terre dans les hautes sphères et chez l’opinion publique. Et tous les cas, les dites accusations révélées par Kaïs Saïed semblent être très difficiles, voire impossibles, selon d’autres, à prouver.
L’affaire est trop complexe pour être démêlée en quelques jours sans oublier qu’elle risque de ne pas être tirée du tout au clair…
Noureddine HLAOUI