TUNIS – UN/AGENCIES – Le Secrétariat général de la Ligue des États arabes, en partenariat avec la Fédération internationale pour la planification familiale – Bureau régional du monde arabe, IPPF AWR basée à Tunis, et l’Association égyptienne de planification familiale, a organisé, la semaine dernière, sur deux jours, un atelier régional sur « les méfaits de les mutilations génitales féminines et la nécessité de renforcer les efforts des pays concernés pour mettre fin et criminaliser cette pratique » à son siège au Caire.
Selon le communiqué du Secrétariat général de la Ligue, l’atelier régional vise à poursuivre les efforts de plaidoyer pour lutter contre le phénomène des mutilations génitales féminines en tant que pratique qui nuit à la santé physique et psychologique des femmes et des filles et à l’éliminer dans les pays de la région où ce phénomène sévit encore, en sensibilisant les représentants des pays arabes en charge de ce dossier.
La réunion a émis un ensemble de recommandations à soumettre aux ministères de la santé et aux décideurs politiques pour contribuer à l’élaboration d’un plan de plaidoyer visant à éliminer les mutilations génitales féminines dans les pays concernés.
L’ambassadrice Haïfa Abu Ghazaleh, sous-secrétaire générale – cheffe du secteur des affaires sociales, a déclaré que le phénomène des mutilations génitales féminines est une violation internationale des droits humains des filles et des femmes et une manifestation de la violence sexuelle et sexiste dans sa forme la plus extrême. « Il n’est pas non plus nécessairement lié au niveau économique et social des femmes, mais plutôt sa propagation est attribuée à l’appui des communautés locales pour cela, il est donc nécessaire d’impliquer tous les acteurs, en particulier les religieux, les hommes, les jeunes et les garçons, pour éliminer cette pratique néfaste d’ici 2030 » a-t-elle déclaré.
