TUNIS – UNIVERSNEWS Cinquante ans après le dernier vol d’Apollo, l’heure est venue pour Artémis de prendre le relais: la fusée la plus puissante du monde s’apprête à faire son baptême de l’air lundi prochain depuis la Floride et à lancer du même coup le programme américain de retour sur la Lune.
Certes, il s’agit d’un vol test, sans équipage à bord. Mais pour la Nasa, qui se prépare à ce décollage depuis plus d’une décennie, l’événement est hautement symbolique. Il doit incarner l’avenir de l’agence spatiale, et prouver qu’elle est toujours capable de rivaliser, notamment face aux ambitions de la Chine ou de SpaceX.
Du haut de ses 98 mètres, l’engin orange et blanc trône déjà depuis une semaine sur le pas de tir 39B du centre spatial Kennedy.
Le but de cette mission, baptisée Artémis 1, est de tester en conditions réelles la fusée SLS (pour Space Launch System), et la capsule Orion à son sommet, où prendront place les astronautes à l’avenir.
Une fois en orbite, Orion fera une fois et demie le tour de la Lune (distante de 380.000 km), en s’aventurant jusqu’à 64.000 km derrière elle, soit plus loin que tout autre vaisseau spatial habitable jusqu’ici.
Il est à noter que des milliers de personnes ont contribué à cette mission, à travers les 50 Etats américains et plusieurs pays européens.