Tunis – UNIVERSNEWS (SEF) – Le coût de la Omra (petit pèlerinage) ne cesse d’augmenter. Les coûts associés à cette logistique, tels que les tarifs aériens, les frais d’hébergement et les services de transport sur place, ont tendance à augmenter au fil du temps en raison de facteurs tels que l’inflation, les fluctuations du dinar et l’augmentation du rial. Ce petit pèlerinage qui a commencé en octobre a drainé 8000 personnes durant la semaine du 19 au 25 décembre 2024. Le coût oscille entre 4800 et 5500 dinars a indiqué le vice-président de la Commission de la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme, Sami Saïdane, dans une déclaration accordée à Mosaïque FM.
« Le tarif de la Omra (petit pèlerinage) ne cesse d’augmenter d’année en année… Il y a huit ans, le coût du petit pèlerinage n’excédait pas 2.700 dinars. Plusieurs facteurs seraient à l’origine de cette hausse, notamment l’augmentation du prix des voyages en avion, la hausse du taux d’inflation, ainsi que celle des taxes saoudiennes. La période choisie, la qualité des prestations, ainsi que l’offre et la demande influent également sur le tarif du petit pèlerinage. Un facteur important qui influe sur l’augmentation des prix de la Omra est la quête constante de qualité et de confort par les pèlerins. Les voyageurs sont de plus en plus enclins à rechercher des services de meilleure qualité, ce qui peut entraîner une augmentation des coûts surtout pendant les jours de Chaabane et de Ramadhan.
Le prix d’un voyage de 15 jours dans les lieux Saints et dans un hôtel, proche distant de la Sainte Mosquée de La Mecque durant cette période pourra dépasser les 30 mille dinars. Avec l’augmentation de la demande de voyages, on enregistre une augmentation record des prix des hôtels et des billets d’avion sans parler de l’augmentation des coûts des services dans le Royaume d’Arabie Saoudite, du transport, de l’hébergement et de l’alimentation dans les hôtels de La Mecque et de Médine. »
Le vice-président de la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme estime que le paiement différé par chèque et même la lettre de change constitue un obstacle pour l’agent de voyage, appelant les pèlerins à s’adresser uniquement aux agences choisies afin de se protéger contre toute forme d’arnaque. (M.S)