Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – Une fusillade qui a fait onze morts, dont le tireur, dans un centre d’enseignement pour adultes à Örebro, dans le centre de la Suède. Elle a été qualifiée par « la pire tuerie de masse » de l’histoire du pays, ce mardi 4 février, par le Premier ministre, Ulf Kristersson.
« Beaucoup de questions restent sans réponse », a ajouté lors d’une conférence de presse le chef du gouvernement qui a demandé de « ne pas spéculer » sur les motivations de l’assaillant qui est également mort.
La fusillade est survenue en milieu de journée dans la ville d’Örebro, à 200 km à l’ouest de Stockholm. L’alerte a été donnée vers 12 h 30 autour du centre d’enseignement visé, le Campus Risbergska, réservé aux adultes préparant l’équivalent du bac.
« Onze personnes sont mortes » lors de cette tuerie, a déclaré Roberto Eid Forest, chef de la police d’Örebro, lors d’une conférence de presse, sans pouvoir donner de nombre de blessés. Le tireur est lui-même décédé. Selon des médias, l’homme a retourné l’arme contre lui. Une version finalement évoquée par la police, estimant que « beaucoup d’éléments vont dans le sens » d’un suicide. La police suédoise a précisé que le « suspect a été retrouvé mort » par les policiers lors de la fouille des locaux.
« L’auteur n’est pas connu de la police, il n’a aucun lien avec un quelconque gang, nous estimons qu’il n’y aura pas d’autres attaques », a-t-il ajouté. Les autorités n’ont donné aucun élément sur son profil ou ses motivations et les circonstances de la tuerie restaient floues mardi soir. « Le motif de la fusillade n’est pas encore connu, mais tout porte à croire que l’auteur a agi seul, sans motif idéologique », a depuis précisé la police d’Örebro.
Selon la chaîne de télévision TV4, le tueur présumé était âgé de 35 ans et la police a perquisitionné son domicile à Örebro en fin de journée. Il avait un permis de port d’arme et un casier judiciaire vierge, ajoute la chaîne.
Les élèves du centre d’enseignement et des écoles voisines ont été confinés pendant plusieurs heures avant d’être progressivement évacués. Les parents sous le choc attendaient leurs enfants à l’extérieur du cordon.