- Abir Moussi quitte la Place du Bardo sous l’œil, à la fois, « indifférent et vigilant » des policiers obéissant aux ordres de Mechichi et de son « coussin »
Après avoir connu une grave détérioration de son état de santé, Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL) a fini par admettre, en fin de cet après-midi du dimanche 6 juin 2021, la nécessité de son hospitalisation dans une clinique privée.
En effet, elle a refusé cette éventualité, dans un premier temps, lorqu’elle a été conseillée vivement par les agents de l’Office de la Protection civile de se rendre dans un établissement hospitalier arguant du fait qu’elle n’avait confiance en personne et parce qu’elle était sûre que si elle quittait les lieux (la Place du Bardo), elle ne serait plus autorisée à y remettre le pied.
Il aura fallu, donc, que Dr Boubaker Zekhama vienne la voir pour l’ausculter avant de lui intimer « l’ordre de se faire hospitaliser dans une clinique ». Tous les indicateurs de son étant de santé étant au rouge : Tension, battements du cœur, apparition de zones bleus à certains endroits de son corps, état de faiblesse généralisée, etc.
Le pire est qu’en ces mêmes moments très critiques, une double voire une triple ceinture de policiers surarmés survaillaient de trop près cette femme trop affaiblie et au bord de l’agonie ! Ils avaient peur de quoi ? Et puis comment s’est-on permis de laisser écouler plusieurs dizaines d’heures sans assister une personne en danger de mort ?
Où sont passés les défenseurs des droits de l’Homme ? Ou alors, ils agissent à la carte et selon l’appartenance de la victime ? La présidente du PDL aurait pu connaître, durant la nuit du dimanche à lundi, un sort autrement plus dramatique sous l’œil indifférent mzid birn vigilant des centaines de policiers obéissant aveuglément aux ordres de Mechichi et de son « coussin » parlementaire. Ceci a a-t-il un autre nom que celui de torture ? Ses compagnons l’ont bien dit en présence de Dr Boubaker Zekhama…
Toutefois, avant de quitter la Place de « La Fontaine », Abir Moussi s’est dirigée vers une petite et dense foule, venue lui exprimer son soutien, pour leur dire « qu’il faut maintenir le cap, qu’il faut poursuivre la lutte et que ce n’est que partie remise… »
N.H