TUNIS – UNIVERSNEWS (Education – M.S.) – Le 16 septembre 2024 a marqué la fin des vacances d’été et la rentrée scolaire pour les d’élèves. Pour les enseignants, la pré-rentrée était prévue samedi 14 septembre. Le travail reprend un peu plus tôt. Ce sera forcément le grand moment de la rencontre et la découverte de ses nouveaux élèves. Emotion garantie, même pour les plus expérimentés ! Et pour beaucoup sans doute, aussi, un peu d’appréhension et de stress.
Pour chaque enseignant, la rentrée scolaire reste un moment essentiel pour envisager le reste de l’année et ses enjeux spécifiques. La rentrée scolaire commence bien avant l’arrivée des élèves. Ils doivent rencontrer la direction, recevoir leur emploi du temps et aussi prendre connaissance des dossiers de leurs nouveaux élèves.
Ali expérimente pour la première fois une classe terminale. « C’est un défi pour moi. Je dois bosser avec mes élèves qui passent leur bac cette année ». Pour Aida, qui est toujours très contente de retourner au collège, et de retrouver mes élèves et mes collègues » la rentrée est surtout synonyme d’enthousiasme. Samir, quant à lui, sera cette année professeur dans une classe de second cycle, un rôle qu’il va tenir pour la première fois et qui vient avec des nombreuses responsabilités, dont l’accompagnement personnalisé des élèves, la gestion du groupe-classe, l’échange avec les familles… Des missions qui s’accompagnent de quelques craintes liées à la charge de travail, aux enjeux d’orientation des élèves ou aux situations sensibles qui peuvent y être associées. Mais elles permettront à l’enseignant d’ancrer son travail dans une démarche plus globale et approfondie : une belle opportunité pour lui.
Ceci dit, le nombre d’enseignants répond-il aux attentes des élèves ? Mohamed Essafi, secrétaire général de l’Union de l’Enseignement Secondaire, a confirmé une inquiétude croissante concernant les postes vacants dans les établissements d’enseignement public, tant pour les enseignants que pour les professeurs. « Le nombre de postes vacants a atteint des niveaux alarmants, avec 5300 postes non pourvus dans les collèges et lycées. Les pénuries sont particulièrement marquées en arabe, avec environ 750 postes vacants, en français avec 650, ainsi qu’en mathématiques et dans d’autres matières techniques», précise-t-il.